Les policiers ont été déployés le long de la plage de Malika. Ils assurent la surveillance et faire entendre raison aux récalcitrants. A Golf sud, pas de limiers. Mais la maitresse alerte sur cette situation au niveau de la plage de Malibu.
Les autorités ne badinent sur la question relative à la baignade dans les plages elle est interdite. Dans la commune de Malika, les jeunes se disent « découragés » du fait de l’interdiction de se baigner. Des éléments de la police postés sur les lieux ne badinent pas.
Le nombre de morts dans les plages interdites hante bien le sommeil des autorités. Pour joindre l’acte à la parole, ce sont des éléments de la police qui sont posté le long de la berge. Une manière de décourager les jeunes à la recherche de fraicheur. Même si d’aucuns peinent à leur faire comprendre qu’ils sont « juste venus pour s’entrainer », impossible de leur faire entendre raison. Il faut circuler. Un accès interdit aux baigneurs.
Selon les acteurs, « ce sont près de 7 personnes qui ont trouvé la mort il y a quelques jours par noyade. C’est pourquoi, un tel dispositif a été déployé par les autorités. Ceci entre dans le cadre de la sécurisation des lieux. » Des policiers qui patrouillent le long du rivage. Il existe bien sur des récalcitrants qui tentent toujours de passer à travers les mailles du filet. Le plus souvent, ce sont remontrances faites aux jeunes qui jouent à la dure-tête. Plus loin, c’est une bande de jeunes qui jouait au football.
Une indifférence de leur part selon les habitants des maisons environnantes. Pour Mahdiyou Laye Sène, les policiers sont dans leur rôle. « Nous avons essayé de discuter avec les limiers mais en vain. Ils nous ont demandé de quitter les lieux et de ne plus revenir. C’est normal aussi car cela est important et c’est pour garantir notre sécurité », témoigne-t-il. D’autres montrent des signes de désolation du fait de l’interdiction de jouer au football et puis plonger dans l’eau. « Est-ce que les policiers seront là toujours. S’il s’agit de décourager les uns et les autres juste pour un moment je crois que cela n’a pas de sens. Il faut des actions pérennes et on n’a pas les moyens de payer pour aller dans d’autres plages », renchérit-il.
Des jeunes qui dénoncent une mesure impopulaire. « Ce serait bien de trouver des maitres-nageurs qui pourraient veiller au grain. C’est dommage qu’on veuille nous imposer une pareille mesure », dénonce Thiaw.
Dans la commune de Golf sud, le maire Aida Sow Diawara a exprimé toute sa désolation. A l’en croire, les maires « avec leurs maigres moyens font ce qu’ils sont à faire. » « Nous ne pouvons pas les retenir, alors il revient aux parents de sensibiliser leurs enfants afin que ces derniers ne puissent pas accéder à la plage. Il faut que les gens soient disciplinés. L’an dernier, ils y’avait la gendarmerie avec leurs chiens et leurs chevaux, mais nous n’avons pas cela », martèle maire de la commune de Golf sud.
Aida Sow Diawara a aussi fait savoir qu’il était « prête à prendre un arrêté, de concert avec le Préfet de Guédiawaye pour une interdiction de la fréquentation à la baignade. » « Si je le fais, il y’aura des problèmes car les jeunes vont encore me pointer du doigt. Ils sont indisciplinés et il faut que ces derniers sachent ce qu’ils veulent », argue M. Diawara.
Des cas de noyades dans les communes de Golfs et de Malicka ont été enregistrés par les sapeurs-pompiers. Suffisant pour que Macky Sall, en Conseil des ministres prenne la décision d’y interdire la baignade.
Rewmi.com L'Equilibre notre Crédo