L’utilisation des réseaux sociaux fait partie désormais du quotidien des individus et c’est sans doute l’activité qui connaît la croissance la plus rapide, notamment chez les jeunes. En effet, Facebook, Twitter, WhatsApp, Tiktok… sont autant de plateformes dont les jeunes ne peuvent plus se passer. La preuve, une petite panne de WhatsApp ce mardi matin a provoqué un tollé. Cette dépendance est plus que jamais une réalité qui fait d’énormes dégâts au sein de la société.
Il devient alors indispensable d’établir ses propres limites pour ne pas sombrer dans l’obsession. Les technologies numériques se sont imposées dans un grand nombre de nos activités et ceci à tous les âges. Il est très rare de voir les gens passer toute une journée sans se connecter sur les réseaux sociaux. C’est une véritable addiction. Que ce soit pour le loisir ou pour le travail, les gens passent parfois beaucoup plus de temps sur les réseaux sociaux que sur leurs activités quotidiennes. C’est le cas de ce jeune homme du nom de Lamine Mbengue que nous avons croisé à « Bountou Pikine ». Il estime que les réseaux sociaux, notamment WhatsApp, sont indispensables dans sa vie. « Honnêtement, je ne peux pas passer toute la journée sans me connecter.
C’est devenu une habitude. Mon réseau social préféré c’est WhatsApp car j’aime bien discuter avec mes amis mais également regarder les statuts des gens pour avoir de leurs nouvelles. Tiktok aussi est un réseau que j’aime bien dans la mesure où ça me permet de me déstresser et me soulager. Je peux dire en quelque sorte que ma joie de vivre dépend en grande partie des réseaux sociaux », déclare t-il. La facilité de l’utilisation de l’internet et l’émergence des réseaux sociaux ont fait que les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent pas imaginer leurs vies sans internet. Certains en sont tellement dépendants qu’ils deviennent même tristes s’ils ne se connectent pas sur internet.
Dès lors, ça devient une obsession qui peut parfois conduire à d’énormes risques. Dès leur réveil, certaines personnes ont comme premier réflexe de se connecter sur Facebook ou WhatsApp pour répondre ou envoyer des messages. C’est devenu de la routine chez elles. Fatou Wade, étudiante en master 1 à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, nous raconte l’obsession qu’elle avait des réseaux sociaux sans manquer de donner quelques astuces pour lutter contre cette dépendance. « J’étais vraiment très accro aux réseaux sociaux surtout Facebook. Je ne pouvais pas passer une heure sans me connecter. Et quand je n’avais pas de connexion, je devenais tellement triste et du coup, je commençais à demander de l’aide à des connaissances.
Mais maintenant, cette addiction a diminué car je me suis battue contre cela. Pour ce faire, j’évitais de toucher mon téléphone à mon réveil et parfois même je restais une demie journée sans me connecter. Au début, c’était difficile mais je me suis battue parce que mon addiction devenait de plus en plus incontrôlable », révèle la jeune étudiante. L’usage de l’internet peut ne pas être un problème mais tout dépend de comment on l’utilise et de ce qu’on fait avec. C’est l’avis de Joe Marone, formateur en communication digitale. « Être sur les réseaux sociaux n’est pas mauvais mais c’est souvent la façon dont on y est qui pose problème. Il y a quand même des dangers. Par exemple, le jeune qui est sur internet et qui passe son temps à arnaquer ou à tenir des propos malsains laisse des traces et Google peut faire le référencement de tout ce que vous faites sur internet[…]. On peut être sur les réseaux sociaux mais il faut avoir un objectif clair.
Par exemple, un jeune qui vend des chaussures sur internet a un objectif clair. Si vous n’avez d’objectif, vous risquez de passer toute la journée sur internet pour rien. C’est ça en fait le danger », conseille-t-il. Il est difficile au 21 e siècle de vivre sans internet mais il est aussi nécessaire d’appliquer des mécanismes pour que cette utilisation ne soit pas une obsession.
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