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Aéroport de Diass : L’ AIBD a déjà soldé ses dettes de près de 600 millions d’euros
Aéroport de Diass : L’ AIBD a déjà soldé ses dettes de près de 600 millions d’euros

Aéroport International Blaise Diagne (AIBD): Un crash et une prise d’otages pour tester le dispositif sécuritaire

L’Aéroport international Blaise Diagne de Diass a organisé ce mardi une simulation de crash avec une prise d’otages, afin de tester le dispositif sécuritaire et sa résilience de la structure en situation de crise.

La police, la gendarmerie, la douane, le consortium Limak-AIBD-Summa (LAS), gestionnaire de l’Aéroport, AIBD SA,  les sociétés d’assistance, les agents privés de sûreté, etc., ont été mobilisés pour une séance de simulation de prise d’otage et un crash pour voir le degré du dispositif sécuritaire de l’aéroport.

Cet exercice grandeur nature a débuter vers 8 h 50, avec un un avion en provenance de Tambou avec à son bord 40 passagers et quatre membres d’équipage, s’écrase au moment où il entame sa descente vers la piste 19 de l’AIBD, après avoir été touché par un projectile. Dès que l’information est tombée, les membres de la cellule d’urgence sont convoqués au centre des opérations d’urgence de la plateforme aéroportuaire.  Le DG de LAS prend d’abord la direction des opérations, puisque les premières informations évoquent seulement un moteur qui a pris feu. L’évolution de l’information ayant mis en lumière que le réacteur a flambé sous l’effet un projectile, l’incident devient une question de sûreté, et là, c’est la Haute autorité des aéroports du Sénégal (HAAS), en la personne de son secrétaire général le colonel François Sambou, qui prend les commandes pour gérer la crise.

A 9heures 35, le premier bilan fait état de 15 corps retrouvés sur les lieux du crash, dont deux membres de l’équipage, 10 blessés graves, 13 personnes avec des brûlures au troisième degré et six passagers disparus. Un appel anonyme fait part d’une prise d’otages sur un appareil accosté à la passerelle. L’aéroport est momentanément fermé, le temps de gérer la crise. Les forces de défense et de sécurité sont déployées sur l’endroit de l’accident pour sécuriser les opérations de secours. Une batterie de mesures de sécurité est prises, allant de la sécurisation de l’aérogare, à la diffusion de communiqués de presse, pour couper court aux rumeurs nées des images partagées sur les réseaux sociaux. Concernant les preneurs d’otages, les forces en place agissent, tout en alertant les unités spécialisées. Le personnel se mobilise pour gérer les mouvements de foule aussi bien à l’intérieur où les passagers commencent à perdre patience, qu’à l’extérieur où les familles attendent. Ce genre d’exercice doit être organisé, tous les deux ans, conformément aux exigences internationales, pour éprouver le plan d’urgence de l’aéroport, ont expliqué les responsables.  Il permet de  passer en revue les plans sectoriels de toutes les entités constituantes de la plateforme aéroportuaire. Les autorités aéroportuaires ont toutes salué une bonne coordination entre les différentes composantes.

L’objectif est, selon le colonel Sambou, d’assurer une maîtrise des procédures d’alerte, de  protection de l’aéroport, en cas d’alerte, tout comme celle du commandement. La capacité à continuer de faire fonctionner l’aéroport, en cas d’urgence, était aussi en  jeu, a-t-il noté. Askin Demir, secrétaire général de LAS, a tiré des conclusions similaires, insistant sur l’objectif de l’opération en terme de délais de gestion de crise et de minimisation des impacts, tant sur les passagers que sur l’aéroport.  Au bout de 10 minutes, toutes les composantes étaient présentes au centre d’opérations d’urgence, et après une heure et cinq minutes, le personnel avait repris entièrement possession de son aéroport. “C’est le point le plus important, ce qui permet la coordination et la gestion des divers problèmes. »


Ce troisième exercice de l’aéroport en six ans d’existence était l’occasion pour les différentes parties prenantes de corriger les manquements voire comment améliorer la coordination entre les membres de la cellule d’urgence. Pour le ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue, cet exercice “démontre la pertinence du programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal, lancé par le président de la République ». En attendant la réouverture de l’aéroport fermé momentanément, les avions pouvaient être déroutés vers l’aéroport militaire de la base aérienne de Thiès dont la piste a été rénovée, ou vers l’aéroport de Saint-Louis, au lieu de devoir le faire vers des pays voisins.

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