La date du procès en appel entre Sonko et Mame Mbaye Niang est fixée au 17 avril. Pour Bassirou Diomaye Faye de Pastef, il s’agit là d’un procès contre l’éligibilité de leur leader.
Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko se retrouveront le 17 avril pour la deuxième manche de leur procès. Ils se présenteront devant la Cour d’appel pour une confirmation ou une infirmation du verdict prononcé le 30 mars dernier en première instance.
Les citations pour les parties ont été émises hier, mais la version produite comporte une grosse erreur. D’après Libération, qui donne l’information, il est mentionné dans le document que le président de Pastef a été condamné à trois mois avec sursis, soit un mois de plus que la durée de la peine prononcée par le juge Mamadou Yakham Keïta.
«C’est un procès contre l’éligibilité du président Ousmane Sonko. Ni plus ni moins. Et dans cette perspective, l’urgence et la précipitation notées rendent compte d’une volonté de livrer commande, au prince dont le regard hésitant est figé sur l’échéance du 25 février 2024», dit-il. Ce que M. Faye ne comprend pas, c’est comment le procès en appel a pu être programmé alors qu’Ousmane Sonko a jusqu’au 29 avril prochain pour faire appel. «Ce délai court toujours, mais les magistrats ont décidé de juger avant l’expiration même de ce délai à lui imparti par la loi», dénonce-t-il.
Reconnu coupable de diffamation au préjudice de Mame Mbaye Niang, Ousmane Sonko a été condamné à deux mois avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA à la partie civile au titre des dommages et intérêts. Le parquet et le ministre du Tourisme avaient fait appel.