Le directeur des hydrocarbures a dévoilé les estimations du Sénégal en matière de pétrole et de gaz. Selon Papa Samba Ba, le pétrole brut est estimé à 630 millions de barils pour le bloc de Sangomar, 250 millions de barils pour le gisement de FAN, 50 millions de barils pour FAN Sud, 100 millions de barils pour SNE Nord, et 1 milliard de barils en place (pétrole lourd) pour le gisement de Dôme Flore. Pour le gaz, les estimations sont de 420 milliards de m3 pour le champ de Kayar.
Le directeur des hydrocarbures a dévoilé les estimations du Sénégal. « Le gaz naturel du Sénégal est estimé à 420 milliards de m3 pour le champ de Yakaar, 140 milliards de m3 pour Teranga, 70 milliards de m3 pour Sangomar et 560 milliards de m3 pour le Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) dont 50% pour le Sénégal », dit Pape Samba Ba.
Et de poursuivre : »Aujourd’hui, le Sénégal est classé dans le Top 10 en Afrique et dans le Top 30 dans le monde, en matière de gaz naturel ». Sur l’état d’avancement des projets pétro-gaziers du Sénégal, il a également annoncé que le pétrole brut du Sénégal est estimé à 630 millions de barils pour le bloc de Sangomar, 250 millions de barils pour le gisement de FAN, 50 millions de barils pour FAN Sud, 100 millions de barils pour SNE Nord, et 1 milliard de barils en place (pétrole lourd) pour le gisement de Dôme Flore.
Au cours de cette session de mise à niveau des journalistes, notamment sur la norme 2023 de l’ITIE, les participants ont été amenés à réfléchir et à échanger sur les thématiques de la gouvernance, la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal. Arrimée au plan stratégique 2022-2026 du Comité national-ITIE, elle vise à mettre à la disposition des professionnels de l’information et de la communication des informations concernant toute la chaîne de valeur des industries extractives dans le contexte actuel de développement du secteur minier, et celui des découvertes récentes de gisements de pétrole et gaz au large des côtes du Sénégal et de la Mauritanie. C’est pourquoi, la réflexion a été articulée autour du potentiel économique du secteur extractif sénégalais, des enjeux de développement dudit secteur, mais aussi de son encadrement au moyen d’un arsenal institutionnel et juridique important, et ainsi qu’autour des perspectives offertes au pays.
En effet, le comité national-ITIE a choisi de mettre à niveau les journalistes pour « promouvoir la diffusion d’informations justes et données de qualité, en perspective de la production prochaine du pétrole et du gaz. Une initiative soutenue par le programme transparence et redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal financé par l’USAID, et mis en œuvre par Natural Resource Governance Institute (NRGI) en consortium avec l’ONG 3D et le forum civil.
Pour rappeler, l’ITIE est une norme mondiale pour la bonne gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minières. 56 pays à travers le monde mettent en œuvre la norme ITIE. Elle vise à lutter contre l’opacité du secteur des ressources naturelles par la gouvernance ; faire profiter les retombées aux populations ; publier régulièrement des données exhaustives et fiables sur tous les paiements versés par les entreprises et toutes les recettes perçues par les gouvernements comme indicateur déterminant ; et renforcer la redevabilité sur la chaîne de valeur de l’industrie extractive.