« Ndokhe dou bayi yoname » certifient les puristes. Lesquels se disent interloqués devant cette Adji Sarr new-look qu’ils ne reconnaissent plus.
Que se passe-t-il? Comment expliquer cette attitude ? On ne sait pas trop, au juste. Ce qui est constant, c’est qu’on attendait un bébé avant l’hivernage, mais voilà que depuis les fêtes de la Tabaski, nous avons droit à un autre scenario simplet à la « Ndoye Bane ». Adji apparaît sous de nouveaux traits. On dirait une autre fille (ou femme) que les Sénégalais viennent de découvrir, à la place de la « pauvre victime de Sonko » pour laquelle les féministes occasionnelles de la place, naguère, requéraient notre sympathie.
La nouvelle Adji Sarr semble avoir bien changé, mûri sous le harnais des expériences, et se comporte désormais, comme une ‘drianké’ pur-sang, façon inconditionnelle de Sorano ou de Wally Seck.
Elle parcourt les cérémonies grandioses pour distribuer de vrais billets de banque (pas de faux billets ou de la monnaie de singe, comme un vulgaire député), les radios et télés de la place pour remercier ses bienfaiteurs, dont Françoise Hélène Gueye, la nouvelle tata émigrée aux Usa, mais aussi et surtout ses copains et copines de la Jet Set, pour leur faire partager son nouveau bonheur. Son bonheur d’être libre et de mordre la vie à pleines dents, mais aussi le plaisir de disposer de beaucoup de fric d’origine inconnue, qu’elle distribue comme elle l’entend, sans des comptes à rendre à personne.
Et ses anciennes relations, ses proches qui ne sont pas du tout contents d’avoir été mis sur la touche ou devant le fait accompli? Et son grassouillet « tonton » qui la défendait bec et ongles, et gratuitement selon ses dites ? Et ce fameux motard Mbaye qui l’aurait extirpée du salon de massage en plein couvre-feu ? Et l’avocate ? Et l’assistant de l’avocate ? Et..et…et…
Tout cela paraît bien loin maintenant. Une nouvelle Adji est née qui veut carrément rompre d’avec ce passé lustré par bien de turpitudes.
Ne venez alors surtout pas lui parler de procès ou de ce du genre, auxquels personne ne croit plus. Elle n’a plus ce temps.
Sébé