A croire que certains politiciens n’attendent que le malheur des autres pour se faire leur beurre. Quand les « Jakartamen » occupent les devants de l’actualité depuis quelques jours pour manifester leur mécontentement suite au projet du gouvernement consistant à régulariser leur situation, tout le monde avait pensé à des revendications corporatistes en profondeur, et les invitait au dialogue.
Mais quand des députés affirment les avoir rencontrés autour d’une table pour discuter des difficultés qu’ils rencontrent, ce fut la stupeur générale. Si beaucoup d’entre eux ne veulent point de discussions avec l’État, c’est parce qu’ils n’ont aucune existence légale.
Ils ne peuvent même pas produire une simple carte d’identité nationale faute de pièces d’état civil, et ainsi, éprouvent toutes les difficultés du monde à obtenir les documents officiels nécessaires (Carte à grise à leur nom, permis de conduire.)
CEBE