Dans nos familles, c’est d’habitude le frère qui vient à la rescousse, quand la sœur rencontre des difficultés ou traverse des moments pénibles.
Comme le veut la tradition, le frangin doit agir en second père pour garantir la sécurité de tous, mais il doit aussi s’entraîner pour pouvoir assurer la relève.
Ça se passe comme ça dans la plupart des cas, et notre société ne s’en porte que mieux, certaine qu’il y aura toujours des soupapes de sûreté pour enrayer tout débordement.
Dans le cas de Djeyna Baldé, malheureusement, c’est le contraire qui se produit. Non seulement on rencontre le frère dans tous ses coups tordus, mais on le soupçonne même d’être à la base de certains d’entre eux, à la manière des « maquereaux » sans foi, ni loi.
Question d’éducation de base ratée ? De cupidité précoce et sans morale? De pré délinquance avérée ?
Allez savoir. Il faut d’abord connaître la famille pour pouvoir émettre un quelconque jugement.
Mais si après toutes ses turpitudes, Dieynaba Baldé trouve encore des ressorts pour faire la « Une » des journaux, c’est que malgré sa situation et toutes les épreuves qu’elle a traversées, la jeune femme possède encore de mauvaises ressources insoupçonnées qui l’aident dans ses entreprises délictuelles.
Mais il ne faut pas être patient. L’avenir nous édifiera assez vite sur les péripéties de la nouvelle vie de l’artiste.