GO: Fin de l’ingérence française ?

Avec les derniers événements de Ouagadougou, on y voit plus clair. Les jeunes africains acceptent de moins en moins l’ingérence de la France dans les affaires internes de leurs pays. 

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Si les dirigeants africains ne peuvent pas rationnellement gérer leur  relation monogamique avec l’ancienne puissance coloniale. Eh bien, ils devront en payer le prix. Assumer et assumer. .

A des gouvernements  de « fratrie ou de bons copains, les jeunes africains préfèrent maintenant des commandos d’élite de la croissance économique et de la sécurité. 

Par conséquent,  la  France doit tout de suite  savoir qu’elle a perdu « son » Afrique, celle où, de Dakar à Libreville en passant par Djibouti, N’Djamena, Brazzaville et Antananarivo, elle aimait à penser qu’elle était aimée.

À présent, c’est fini. Excepté quelques îlots de résistance que dirigent des « rescapés de la France-Afrique » la France se voit souvent obligée de rapatrier ses ressortissants. Parfois sous les huées des foules en liesse, parfois sous le crépitement des armes

Ailleurs, elle est déjà partie en catimini, à la fin de la guerre froide, quand l’Afrique a été abandonnée à son sort, avec un  effondrement de l’Etat, des guerres incessantes, des maladies, une aide amputée, des coopérants retirés….etc. 

 Seule l’armée française est restée enfermée dans ses bases, garde prétorienne de régimes indéfendables.

 Après avoir été pendant plus de quarante ans le « gendarme de l’Afrique », la France s’est recyclée en « gardien de la paix ». De plus en plus souvent, les Etats-Unis,  la Chine et la Russie dament le pion à une « vieille » France gênée aux entournures par ses différents  scandales.

Cette ère est donc finie, bien finie et chaque jour qui passe, nous éloignera des décisions prises depuis le perron de l’Élysée.

 

Sébé

 

Ukraine 

La ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Aïssata Tall Sall, a réaffirmé, lundi à Dakar, la volonté de son pays d’utiliser toutes les voies possibles pour « aider » à un retour de la paix en Ukraine.
 

Intervenant lors de la signature d’un protocole d’accord avec son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, elle a rappelé « les initiatives prises par le président Macky Sall en tant que président en exercice de l’Union africaine (UA) et du Sénégal pour le retour à la paix ».

 Selon elle, le président Sall « est porteur de ce message’’ de paix.

 

 

Présidentielle au Brésil 

 

L’ex-président de gauche Lula s’est imposé sur une marge bien plus faible que celle que lui prédisaient les sondages sur le président sortant Jair Bolsonaro au premier tour de l’élection brésilienne ce dimanche, laissant entrevoir un second tour très disputé le 30 octobre.

Luiz Inacio Lula da Silva a obtenu 48,4% des suffrages, contre 43,2% pour Bolsonaro, selon des résultats quasi définitifs mais encore partiels, tandis que le dernier sondage de l’institut de référence Datafolha donnait samedi soir un avantage de 14 points à l’ex-président de gauche samedi soir.
Second tour, le 30 octobre prochain. 

Fouta Tampi

Présente au Tribunal de Dakar, Fatoumata Ndiaye Fouta Tampi a salué le « courage » de Kalidou Baba Sall alias Kaliphone, depuis l’éclatement de cette affaire. Selon sa propre conviction, « c’est au camp de l’accusatrice de faire la différence dans ce dossier ». 

 

Et c’est comme si elle savait ce que personne ne sait dans cette histoire pour se faire menaçante, en annonçant la tenue d’une conférence de presse pour dénoncer. En effet, elle a révélé que « des membres de l’Alliance pour la République (Apr) se sont mêlés  au dossier. Et si Kaliphone n’est pas libéré dans les jours à venir, je vais citer toutes les autorités impliquées dans cette affaire ».

 

D’après elle, « les tests de gynécologie ont montré que la jeune Adji est vierge. Donc, la théorie du viol est écartée. Maintenant, pourquoi cette justice qui fonctionne à deux vitesses ? » se demande-t-elle.

 

Coup d’Etat au Burkina

« Le Sénégal condamne tous les coups de force, tous les coups d’État, tous les renversements non-constitutionnels de pouvoir. Voilà sur le principe », a déclaré Aïssata Tall Sall, au cours d’une conférence de presse avec son homologue M. Dmytro Kuleba, ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine.

« Maintenant, ce qui est fait est fait, nous devons voir comment nous en sortir et revenir à l’ordre institutionnel. Nous avons entendu les premiers propos du capitaine Traoré, qui est à la tête de ce coup de force, et qui a déclaré dans ses premiers mots que la transition telle qu’elle avait été conçue et négociée avec la CEDEAO, va suivre son cours normal », a-t-elle ajouté.

 

Démenti

 « Une information parue dans la presse et circulant dans les réseaux sociaux fait état d’un déficit de quarante-cinq mille (45000) enseignants qui aurait été constaté. Le ministère de l’Education nationale informe l’opinion nationale que cette information fausse et dénuée de tout fondement rationnel, n’émane pas de ses services », indique Mohamed Moustapha Diagne.

Il a rappelé que ce déficit avait été enrayé en 2021 grâce à un recrutement spécial de cinq mille (5000) enseignants en sus de 3800 autres issus des concours de recrutement des élèves maîtres et des élèves professeurs. 

« En conséquence, il faut relever que pour l’année scolaire 2022-2023, 1.075 enseignants sont en attente d’affectation après leur formation » a-t-il ajouté. 

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