La dame est une sénégalaise établie aux Usa. On ne lui connaît pas d’activités propres. Certains disent qu’elle vit d’expédients, mais il faut lui reconnaître une intelligence appréciable et surtout un sens élevé des affaires.
Dans l’affaire Adji Sarr Sonko par exemple, même si elle s’ y est prise avec au moins deux mois de retard, Françoise estime qu’ il n’ y a pas à chercher de midi à quatorze heures. La jeune orpheline a été abusée, il faut la défendre coûte que coûte, et il n’y a pas lieu de s’intéresser à ce que dit ou fait l’autre partie. C’est pour cela qu’avec des amis, elle a mis sur pied le CODAS, un comité de soutien à Adji Sarr, managé depuis les USA, et ouvert à tous les sénégalais.
Mais c’est de là, que vont commencer les ennuis. Pour le fonctionnement du CODAS, Françoise et ses amies procèdent en effet, à une levée de fonds qui va atteindre les 6 millions de francs, mais c’est justement sur la destination de cet argent que les premières divergences vont apparaître.
Si Françoise demande d’ abord un billet d’avion Dakar États-Unis pour venir au Sénégal organiser un grand « taneber » de sensibilisation avec des tee-shirts à l’effigie de Adji Sarr et des campagnes de mobilisation, d’autres estiment qu’ ils se sont fait arnaquer, et que le CODAS devrait servir à redorer le blason de la « violée » et non financer des vacances folkloriques.
La guerre est ainsi déclarée. Et s’il n ‘ y a pas encore de victimes , le climat est devenu tellement vicié que des contributoires exigent dès maintenant un bilan’ pour savoir si ‘ il faut continuer ou quitter l’aventure.