A entendre Ousmane Sonko rejeter vivement la charte de la paix proposée par la société civile pour les prochaines locales, beaucoup en ont déduit que le leader de Pastef ne voulait pas d’un climat serein. Ce qui pourrait être une simple impression, cependant.
Avec le recul, on se rend facilement compte que le patron de YAW n’a été, qu’une fois de plus, trahi par son tempérament de feu qui attise chaque propos sorti de sa bouche. Quoi en effet, de plus naturel, de plus prudent, que de demander que les responsabilités soient situées en amont, avant de fumer des calumets de paix ?
En tout cas pour Moundiaye Cissé, le patron de l’Ong 3D qui se prononçait sur la charte de non-violence, ce n’est pas une question d’humeur, Il faut que les acteurs politiques comprennent que c’est un pacte républicain qui obéit à des préalables, posture que le leader de Pastef entend adopter par rapport à la charte de la non-violence initiée par les religieux du Cadre unitaire de l’Islam.
Toutefois, la société civile est également appelée prendre part à cette initiative d’apaisement.
Toujours selon Moundiaye, il faut aller au-delà des arguments qu’avance Ousmane Sonko, pour poursuivre les efforts dans la résolution des obstacles qui entravent la signature de cette charte de non-violence. Il faut essayer de comprendre le leader du Pastef, pour mieux agir et mieux arriver à des résultats.
Dans le même ordre d’idées, la société civile est également engagée auprès de l’État pour qu’il n’y ait plus d’intimidations des adversaires et des électeurs.