Le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) doit être un homme principes qui, contrairement à certains politiques », ne semble pas badiner avec les questions d’honneur. Deux ou trois fois ces derniers temps, il a fait des sorties grand format, pour remettre les pendules à l’heure.
Avant-hier encore, Fadilou Keita s’est fendu d’un post, pour demander aux cadres de son parti, d’occuper l’espace public, et défendre le bilan du gouvernement. En temps normal, cependant, personne n’y aurait trouvé à redire, puisque ce sont les responsables de haut niveau du Pastef qui sont censés représenter les bras armés du Pouvoir.
Mais s’il s’agit seulement de donner suite aux sempiternelles accusations portées contre l’Etat du Sénégal, juste pour prouver son existence, on peut se demander si finalement, cela en vaut la peine.
Ce n’est plus un secret pour personne : La nouvelle opposition a été réduite comme peau de chagrin ( justement, pour reprendre les paroles de son chef qui a fini par s’exiler), et que pour sortir du coma dans lequel elle était plongée, ce qui en reste est obligé d’avoir recours aux services des « chroniqueurs- mercenaires », dont des juges, et surtout des journalistes à la conscience professionnelle ankylosée. En somme du menu fretin qui ne fait que tenter de survivre.
Sébé
Et un soit disant journaliste qui n’ose pas se dévoiler, un troubadour bouffon du Pastef.
Vous parlez de quel bilan ? Le PASTEF n’a aucun bilan à défendre. Près de deux ans d’exercice du pouvoir, un peu plus de dix milles milliards de dettes dont seulement 2 milliards d’investissement. Une honte ! Vous voulez dans ces conditions nous parler d’investissements ? De qui se moque-t-on ? La réalité est que le Sénégal est entre des mains inexpertes. Des individus qui n’ont aucune ambition pour ce pays. Mais le grave c’est des gens sans aucune expérience de gestion d’un état. Des gens sans programme politique cohérent. Des gens dénudés de parcours politique, des aventuriers qui mènent le Sénégal lentement mais sûrement vers un gouffre profond. J’ai vraiment peur pour ce pays.