A l’appel, voici une affaire bien carabinée. Tout le personnel de l’enseignement n’est pas enfin rentré de vacances.
A Fatick, par exemple 300 professeurs manquent à l’appel. Tandis qu’à Keur Massar, seuls quatre ont pu rouvrir sur les 84 que compte la communauté rurale.
Si on ajoute à tous ces impairs, un manque cruel de matériels pour réguler les gestes barrières, l’on comprend facilement que cette présente rentrée des classes n’est pas sur les chapeaux des roues. Cela semble être précipité.
Mais surtout avec ’incapacité de réunir toutes les conditions de la réouverture de l’école cette année 2020.
Pouvait-on attendre davantage, certains enseignants le pensent, et trouvent comme réplique d’attendre le mois de janvier 2021 pour procéder à des ouvertures.
Mais comme on ne sait pas trop que quand va finir cette pandémie malgré les prévisions de l’OMS très optimistes, on a qu’à faire avec ce qu’on a.
Du moins, a décidé ainsi le ministre de l’éducation nationale avec son directeur super vitaminé de la formation et de la communication .
CEBE