« Le prix de la grandeur est la responsabilité », a dit fort justement Wilson Churchill.
Et Jacques Brel d’enfoncer le clou en définissant l’humain par la qualité.
Qu’a-dit-il: « la qualité de l’homme se mesure à sa démesure. Tenter, essayer échouer même, vous réussirez quand même », a dit Jacques Brel.
Et Cheikh Anta Diop, exhortant les pouvoirs publics affirmés à se pencher réellement sur le futur de l’Afrique lancé dès les années 50.
« Il faut avoir les ambitions démesurées à la manière des cowboys du far West ». Tous ces conseils, toutes ces pensées ont-ils été appliqués, digérés par nos dirigeants ?
Combien d’exemple de vivants d’hommes, de femmes africaines, ont incarnés ces vertus et qui, malheureusement sont au tapis, victimes d’un ostracisme politique, culturel, religieux, économique et cynique.
Quelle leçon morale, politique, culturelle veut-on offrir, dés lors, à notre jeunesse, à notre peuple.
Ce peuple qui, a bien des égards, à de la consistance et est très ouvert aux progrès scientifiques et techniques.
Cependant, en sponsorisant le culte du paraitre, du snobisme ronflant et inutile, en un mot la flemmardise au détriment d’une culture de combat, celle de la hargne de la victoire, nous avons ouvert royalement la voie de l’attentisme aux défaites de la pensée et de l’action.
Nous avons par conséquent confisqué notre destin qui s’ouvrait grand vers le 21e siècle.
Or, encore une fois, ne nous trompons surtout pas. Nous sommes dans ce nouveau siècle qui s’annonce violent dans une logique d’affrontement scientifique, technique, culturelle avec des réseaux très souvent maléfiques.
Seuls les peuples armées de leur responsabilité politique peuvent répondre présent à ce rendez-vous.
Pour cela, il faut une révolte culturelle en promouvant la concurrence, l’excellence.
El hadji Amadou Fall