La direction du Grand Théâtre national a officiellement annulé une note de service interne qui interdisait à son personnel certaines pratiques esthétiques, notamment la dépigmentation, le port de perruques et les greffes capillaires. Le document, largement critiqué pour son caractère jugé discriminatoire envers les femmes, avait suscité une vague d’indignation.
Dans un communiqué publié à la suite de cette controverse, l’administration précise que l’objectif initial de la note était de promouvoir les valeurs fondamentales de l’établissement en lien avec ses missions culturelles. Elle explique avoir voulu instaurer « un cadre cohérent, respectueux de sa vision institutionnelle », fondé sur « les valeurs d’exemplarité, de rigueur et de fierté culturelle ».
La direction affirme que son intention n’était pas de porter atteinte aux libertés individuelles ni de manquer de respect à quiconque. Elle regrette que le message ait été « sorti de son contexte professionnel » et ait pu générer un « sentiment d’exclusion ».
Consciente de la polémique suscitée, et « sur instruction de la Tutelle », la direction a décidé de retirer la note en question. Elle réaffirme que « l’inclusivité, la dignité et le respect des personnes » demeurent au centre de ses priorités, et assure que cette décision vise à garantir « la conformité avec la loi et la protection des droits des femmes ».
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