La Division cybersécurité (Dsc) de la Police nationale a convoqué, ce mardi, le journaliste Madiambal Diagne pour «affaire le concernant».
Le journaliste a précisé qu’il se rendra à cette convocation sans connaître l’objet exact de l’enquête, car l’officier de police judiciaire n’a pas pu lui communiquer les motifs. Malgré ses relances pour savoir les motifs de cette convocation pour apporter d’éventuelles preuves, le lieutenant de police n’a pas donné les détails de celle-ci.
Selon Le Quotidien, cette audition s’inscrit dans le cadre d’une autosaisine du Parquet. Elle fait suite à une déclaration jugée sensible du député Amadou Ba (Pastef) lors de l’émission Jaakarlo diffusée sur TFM. Madiambal Diagne aurait réagi sur Twitter en s’indignant de la gravité des propos tenus par le parlementaire, ce qui a entraîné son audition par les services de cybercriminalité.
Pour Madiambal Diagne, c’est la deuxième convocation qui le frappe depuis l’avènement du régime de Pastef. A ses débuts, il l’avait interdit de sortir du pays, avant de lever la mesure, car on lui réclamait a restitution d’un «passeport diplomatique» qu’il n’a jamais «possédé».
Cette convocation tombe dans un contexte de crispation politique avec une série d’arrestations de voix critiques comme Bachir Fofana, Moustapha Diakhaté qui devront être édifiés sur leur sort demain après avoir comparu devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar.
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Meme ce Khalifa Diakhaté doit être convoqué, on ouvre des organes de presse que pour faire de la désinformation, que pour insulter d’honnetes gens au moment où l’on fait table rase des succès de la diplomatie sénégalaise avec le choix d’Ousmane Sonko de pouvoir parler pour toute l’Afrique au sommet de Dabbos en chine, cinq pays Africains choisis en Amérique dont le Sénégal. Ils éprouvent de la haine et une grande jalousie à l’endroit de ces personnes qui ont osé affronté un regime policier , ,tyrannique avec son lot de morts , de militaires disparus , d’arrestatations arbitraires, de l’usage abusif de lacrymogènes à l’endroit de sa population, de manipulation de la justice , de complots et de détournements de l’argent publics. Ces organes de presse se sont tues , préférant recevoir des subventions pour faire l’eloge d’un regime impopulaire, sanguinaire, sadique.