Moins d’une semaine après la saisie de près de trois tonnes de cocaïne au port de Banjul, la DLEAG vient de réussir un nouveau coup. Les policiers anti-drogue ont saisi plus de 225 kilos de haschisch (502 blocs) et 400 kilos de cocaïne. Lors de cette opération, les limiers ont interpellé des personnes et saisi une arme à feu dans une propriété à Brufut.
Jointe par Le Journal mercredi, Mme Lévesque dit cependant bien s’en remettre. «Oui ça va bien. Je suis tout près d’être guérie», affirme la femme en isolement depuis deux semaines.
De la difficulté à respirer
Sans pouvoir être plus précise sur le moment du diagnostic, Mme Lévesque a indiqué avoir ressenti des symptômes juste avant le tournant de l’année.
«Les symptômes, c’est la faiblesse et de la misère à respirer. Je manquais de souffle», raconte-t-elle d’une voix bien audible.
Celle qui a attrapé le virus environ deux semaines après sa vaccination dit ne pas avoir eu peur et estime que la dose reçue l’a aidée à combattre le mal.
«Je crois que oui. J’aurais eu le temps de me faire des petits soldats qui m’ont aidée à passer à travers», affirme-t-elle.
Immunisée ou pas?
Si Mme Lévesque est convaincue que le vaccin lui a été bénéfique, les scientifiques sont plus prudents sur l’impact réel qu’a eu le vaccin sur la dame.
L’immunologue Alain Lamarre rappelle que les études ont montré que le vaccin gagnait graduellement en efficacité dans les deux premières semaines après l’injection.
«C’est bien probable qu’elle ait été immunisée contre la forme grave de la maladie», estime le professeur de l’Institut national de recherche scientifique. Par contre, vu l’âge de la dame, il est aussi probable que l’immunisation n’avait pas été complétée.
Le Dr Gaston de Serres voit plus de questions que de réponses dans la situation de Mme Lévesque, notamment parce que les études cliniques ont été faites sur des personnes plus jeunes et en bonne santé. «Il est possible qu’elle soit moins bien protégée compte tenu de son âge», lance-t-il en hypothèse.
Comme scientifique, le Dr de Serres va donc analyser les données sur la mortalité. «Le nombre de morts, c’est la grande issue à laquelle on va s’intéresser.»
À ce titre, le CHSLD Saint-Antoine pourrait être un triste exemple. Une éclosion a frappé quelques jours seulement avant le lancement du projet-pilote de vaccination. Depuis, 36 résidents sont décédés, dont certains qui ont reçu le vaccin, alors que 68 cas sont toujours actifs.