A la veille de la célébration de la Tabaski, Oustaz Mass Diéye revient sur les origines de «Arafat» et de la célébration de la Tabaski. Tous les deux sont des recommandations divines pour le monde musulman.
Le prêcheur Outsaz Mass Diéye donne le sens du mot « Arafat » qui est de l’arabe qui signifie « est-ce que tu sais ». « L’ange Djibril avait rencontré en ce lieu le Prophète Ibrahim pour lui apprendre le Hadj. Ce lieu ne s’appelait pas Arafat, c’était entre deux collines et le mot « Arafta » revenait souvent à chaque étape. Et il est devenu un lieu de rassemblement », dit-il.
Et de poursuivre : « Le Hadj se résume en quatre obligations et la plus importante est la station d’Arafat ». C’est pourquoi même les malades viennent au Mont d’Arafat de même que les morts durant le Hadj. C’est le jour où Dieu a fait descendre la dernière sourate du Coran qui dit que l’Islam et le coran sont notre religion. C’est là que Djibril a dit au Prophète que j’ai parafé votre religion et proclamé pour vous l’Islam comme religion ». A l’en croire, Arafat montre aussi le dernier jour avec les images. « C’est un jour de soumission, on peut rater des gestes à la Mecque mais sans Arafat votre pèlerinage n’est pas valide. C’est pourquoi, il est bien de jeuner donner l’aumône lire, le coran et invoquer Dieu. Quelqu’un qui y jeune aura la même récompense que celui qui est à la Mecque. Ceux qui échappent à l’enfer le seront aussi en ce jour et le lendemain est célébré la Tabaski », renseigne-t-il.
Pour le sens de la Tabaski, il renseigne que c’est la soumission totale à Dieu. « C’est Dieu qui a demandé au Prophète Ibrahim de le faire. Des siècles après le prophète Mouhamed l’a refait. Dieu avait demandé au Prophète Ibrahim de tuer son fils Ismaël. Ce qui fait dire qu’il faut une bonne épouse et un fils éduqué selon les préceptes de l’Islam et qui obéit à son père. C’est un enseignement pour accepter tout cela », dit-il. Il explique qu’au moment de l’égorger, le fils a été remplacé par un mouton. « C’est pourquoi tous les musulmans optent pour un bélier mais par défaut, on peut avoir un bœuf, une chèvre, ou un chameau. Mais au Sénégal, on ne connait que le mouton.
L’essentiel est d’accepter ce que Dieu a voulu. Cela a montré que Dieu est unique car tous les animaux appartiennent à l’être humain », apprend-il. En ce concerne la viande de Tabaski, Outsaz Mass Diéye souligne qu’elle est divisée en trois parts, une pour la manger, une autre pour l’aumône et une autre pour la garder. « Mais pas pour six mois juste quelques jours. Il ne faut pas vendre le mouton, ni la peau, ni les cornes », tient-il à préciser. Et de préconiser : « Il faut toujours attendre que l’Imam égorge son mouton avant de le faire ». Il rappelle que la Tabaski est un moment de joie mais malheureusement, elle est devenue une source de conflit car beaucoup de familles se disloquent. Certains pères de famille sont en otage car le mouton coûte cher pour la Tabaski et certains maris sont des victimes parce qu’ils n’ont pas pu avoir de mouton », déplore-t-il.
NGOYA NDIAYE
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