Après Ousmane Sonko, un deuxième membre des leaders de Yaw déclare sa candidature à la Présidentielle de 2024. Sa candidature a été confirmée ce samedi par le Comité directeur du Grand parti, qui s’est réuni en séminaire pour réfléchir sur l’avenir de ce parti. Dans son discours, Malick Gackou n’a pas caché son enthousiasme de se présenter comme candidat à la présidentielle.
A quinze mois de l’élection présidentielle, les déclarations de candidatures foisonnent dans l’espace politique sénégalais. Aprés Ousmane Sonko, c’est au tour de Malick Gackou de dévoiler ses ambitions de briguer les suffrages en 2024 pour accéder à la magistrature suprême. Auparavant, Khalifa Ababacar Sall, a porté sur les fonts baptismaux sa décision de participer à cette élection. Pour l’heure, le grand « mystère » reste la candidature ou non de l’actuel président de la République et leader de Benno Bokk Yakkar.
«Je suis heureux d’être parmi vous aujourd’hui pour célébrer la perspective du renouveau du Sénégal à travers notre participation à l’élection présidentielle de février 2024. Je tiens aussi à vous dire combien je suis ému par votre attention particulière qui consacre vos énergies tant chantées à cette occasion pour écrire de nouvelles pages glorieuses de notre histoire commune.»
Pour le président du Grand parti, c’est la relance de sa carrière politique. Car il n’a ni été élu lors des Locales à Guédiawaye ni lors des Législatives. Pour lui, la Présidentielle est la bataille à mener pour changer le visage du Sénégal. «Je suis prêt pour relever le défi de la reconquête, pour faire amorcer à notre pays un grand virage vers le progrès social de ses populations, pour garantir notre indépendance économique et notre souveraineté nationale non négociable.» Il ajoute : «Mais, je suis prêt surtout dans l’absolu pour défendre les intérêts supérieurs de la Nation sénégalaise.
Pour réinventer et réimaginer la trajectoire des perspectives de rayonnement de notre grand pays. Oui, je suis prêt pour la marche en avant de manière invétérée de notre République vers plus de démocratie, pour la défense des libertés individuelles et collectives, pour l’indépendance de la Justice, pour le développement harmonieux. Je serai donc le candidat des Sénégalais qui souffrent, je serai le candidat de l’opulence future pour un destin conjugué pour chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais. Pour cela, bien évidemment, il nous faut remobiliser le pays vers le travail, réinventer une imagination nouvelle de nos perspectives, de cohésion nationale et de croissance au service du progrès humain.»