L’alumni des anciens stagiaires sénégalais de la Corée du Sud (ALASCO) a tenu une session de formation sur l’impact des TIC dans les études. Cette formation a ciblé les jeunes de la banlieue à Rufisque pour leur faciliter leur insertion avec la collaboration de l’école African School for TIC (ASTIC).
Pour promouvoir la formation chez les jeunes, l’alumni des anciens stagiaires sénégalais de la Corée du Sud (ALASCO) appuie l’école ASTIC spécialisée dans la formation. Selon la présidente de l’ALASCO, Fama Cissé Thiam, cette école œuvre dans le social en offrant des formations gratuites. » Ce qui s’inscrit dans les objectifs de notre structure qui vient en aide aux citoyens, dit-elle. Et de poursuivre: » Cette école donne des formations en informatique, l’intelligence artificielle, le numérique en général. Cette formation porte sur l’impact des technologies de l’information et de la communication dans l’environnement scolaire ». A l’en croire, cette session cible une trentaine de participants
Pour la consultante, Reine Marie Marone, docteure en informatique et enseignante-chercheuse dans les universités, l’objectif de cette formation est de doter les jeunes de capacités et de compétences dans le numérique. « Le numérique est indispensable dans tous les domaines et aspects de la vie. Tous les jeunes sont appelés à maîtriser les outils du numérique qui vont leur aider dans les tâches quotidiennes et la recherche d’emploi », soutient-il. Et d’ajouter: » L’objectif n’est pas de remplacer les formations classiques à l’université mais de venir en renfort. Nous donnons des certificats professionnels de spécialisation d’une durée de 6 mois dans un domaine des TIC en bureautique, en marketing digital, le développement web entre autres ». De son avis, cela permet à l’étudiant d’avoir un autre diplôme avec des compétences immédiates qu’il peut aller exploiter en entreprise ou se lancer dans l’entrepreneuriat. »Cette collaboration avec l’Alasco nous a permis de nous booster en termes de visibilité, mais également de montrer le savoir-faire de cet établissement », se réjouit-elle. Elle indique que le choix de la banlieue se justifie par leur volonté de soutenir les jeunes de cette partie de la capitale. « Toutes les bonnes écoles sont implantées à Dakar et les jeunes sont obligés de quitter la banlieue, d’aller tous les jours à Dakar, ce qui demande des moyens financiers. Beaucoup de jeunes qui voulaient continuer leurs études sont obligés d’arrêter parfois ou se débrouiller avec le peu de moyens qu’ils ont », regrette-t-elle.
NGOYA NDIAYE