Ce jeudi 11 septembre, le président du collège des juges d’instruction du Pôle judiciaire financier doit rendre sa décision concernant la demande de liberté provisoire de Farba NGOM. Le député, incarcéré depuis le 27 février dernier dans le cadre d’une enquête pour « blanchiment de capitaux, association de malfaiteurs et complicité d’escroquerie », espère recouvrer la liberté.
Ses avocats se montrent optimistes quant à l’issue de cette audience, arguant que deux rapports médicaux attestent que l’état de santé de leur client ne permet plus son maintien en détention. Le premier rapport alertait sur un « risque de mort subite nocturne » à cause de son état de santé qui fait état d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil sévère, une cardiopathie débutante et de multiples comorbidités (diabète ancien, obésité, antécédents cardiovasculaires), des palpitations épisodiques, des malaises itératifs, dyspnée d’effort, fatigue chronique et une somnolence diurne…
Cette demande, déposée le 25 août, a rencontré une opposition systématique du parquet, mais a également suscité une forte mobilisation de la société civile. Des organisations de défense des droits humains telles que RADDHO, Amnesty International, Afrika Jom Center et la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), dirigée par Amsatou SOW SIDIBÉ, se sont jointes à la requête pour réclamer la libération du parlementaire, invoquant des motifs humanitaires.
L’attention est désormais portée sur la décision du juge Idrissa DIARRA, qui devra trancher entre les réquisitions du Parquet financier et les arguments de la défense, soutenus par un important mouvement d’opinion.
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