C’est faux de croire le contraire. Quand la démocratie est en panne, comme cela semble se passer à Ndoumbélane, ça se répare. Comme une bécane.
Il faut simplement être de bonne foi, ne plus penser que les solutions de nos problèmes ne se trouvent que dans l’ancienne mère patrie, mais surtout disposer de trois armes choc : Une armée républicaine, un peuple engagé et une société civile forte. Le cocktail vient à bout de tout et devrait servir de viatique à tout homme politique.
« L’Afrique ne serait pas prête pour la démocratie ! » Ce propos prêté à l’ancien président français Jacques Chirac choquant pour plus d’un Africain sur deux, mérite qu’on s’y intéresse pour analyser les arguments qui militent en faveur de cette croyance et en faire une contre-analyse en démontrant que l’Afrique est déjà en marche vers la démocratie.
Beaucoup d’états africains ont échoué dans la construction de leur nation. Manifestement par absence de volonté politique. . On n’entend parler de nation que dans les discours politiques, la fibre patriotique et nationaliste n’est palpable que lors des victoires des équipes nationales de football pour ne citer que celles-là.
La vie politique n’inspire plus confiance, surtout en prenant en compte le rôle prépondérant des armées à la solde des clans présidentiels, n’hésitant pas à retourner leurs armes contre leurs propres concitoyens et à renverser des présidents démocratiquement élus, au lieu d’être des armées impartiales et républicaines.
Tous ces éléments expliquent bien le climat délétère qui règne sur les pays à l’approche des élections. Paradoxalement, l’adhésion des États africains aux instruments régionaux et internationaux allant dans le sens de la consolidation de la démocratie et de la sauvegarde des droits humains ne tarit pas, leur application constitue donc le véritable enjeu sinon le défi de la démocratisation des sociétés africaines.
Sébé
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