Le coordonnateur du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), Alioune Kane Ndiaye, invite les structures publiques à faciliter l’accès des journalistes à l’information.
’’Aujourd’hui, on est dans un monde où tout va très vite. On ne peut plus empêcher les journalistes professionnels de trouver l’information. Il faut donc les aider, en s’ouvrant pour leur permettre de pouvoir accéder à l’information’’, a-t-il plaidé. Il s’exprimait lors d’une session de formation sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), organisé lundi au profit des membres du COJES. Cette rencontre se tient à Saly Portudal, à l’initiative de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).
D’une durée de deux jours (15-16 novembre) est organisée en partenariat avec la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA). Alioune Kane Ndiaye estime que c’est le manque d’ouverture des sources d’information qui poussent les journalistes à ‘‘essayer d’aller chercher’’. Selon lui, ‘’s’ils ne trouvent pas, c’est la porte ouverte à beaucoup de dérives’’. Or, ‘’nous devons informer juste et vrai’’, a-t-il rappelé. C’est ce qui justifie, selon lui, le partenariat noué avec différentes structures, afin de favoriser un accès plus facile à l’information.
Il a rappelé l’un des principaux objectifs du COJES, qui est d’organiser des sessions de formation pour renforcer les capacités de ses membres, de manière à leur donner les armes nécessaires au traitement des questions économiques et à rendre l’information accessible aux populations.
’’Au terme de cette formation, les journalistes vont disposer d’outils nécessaires pour pouvoir mieux traiter les questions liées à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Quand vous ne comprenez pas une chose, vous ne pouvez pas bien la transmettre’’, a estimé Alioune Kâne Ndiaye.