Contrairement à ce qui est relayé sur les réseaux sociaux et la presse, c’est président du parti pastef, Ousmane Sonko qui a fait pression pour que son dossier soit sur la table du juge. C’est l’annonce faite Moussa Tine, membre de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi. Face à la presse ce mercredi Moussa Tine est revenu sur « l’implication » de l’État dans cette affaire. « Ne ne considérons pas que cette affaire est privé. Et personne ne nous fera le complexe de penser que nous nous immissons dans une affaire privé. Dans une affaire privé on sent pas la main de l’État. Hors du début à la fin, il y a la main de l’État », a-t-il expliqué.
A moins de 24h de l’audition du leader de pastef, Ousmane Sonko par le doyen des juges, la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi s’est réunie pour donner sa position sur cette convocation. Le président de la conférence des leaders de Yewwi Khalifa Sall, a prononcé les premiers mots de cette rencontre ce matin est considérant que les camarades d’Ousmane Sonko qu’ils sont, ne vont pas accepter qu’il soit le sacrifice du pouvoir.
« Le Sénégal doit en finir avec cette injustice qui progresse avec le président Macky Sall. Nous avions espéré qu’après 2013 et 2017, aucun leader politique ne devrait faire l’objet de telles injustices » rappelle Khalifa Sall. Par ailleurs, cette affaire appelée « Sweet Beauté » a déjà provoqué des incidents malheureux en mars 2021: « Nous ne pouvons pas exclure une réédition de mars. Ce n’est pas ce que nous voulons, mais quand on s’acharne sur d’honnêtes citoyens, cela risque de prendre de grandes proportions d’instabilité » tonne encore le leader de la conférence de Yewwi Askan Wi tout en réitérant la volonté ferme de la coalition d’accompagner Ousmane Sonko dans le cadre de cette audition: « Nous sommes prêts à tout assumer. Nous sommes dans une posture de responsabilité et nous n’avons pas peur du lendemain car il est inadmissible qu’un pouvoir puisse choisir à chaque fois son adversaire ». Pour finir, Khalifa Sall informe qu’Ousmane Sonko est très serein et il est dans les dispositions de citoyens et de justiciables.
Pour rappel, dans cette rencontre étaient également présents Aida Mbodj, Habib Sy, Cheikh Tidiane Dieye, Cheikh Tidiane Youm, Moussa Tine, Cheikh Gueye, Maïmouna Bousso qui ont tour à tour pris la parole pour conforter les dires de Khalifa Sall dans cette convocation de Ousmane Sonko demain. Pour conclure Moussa Tine estime que « notre démocratie est en péril. Le Sénégal est un pays de justice ».