Beaucoup de travailleurs font face au stress dans leur milieu de travail. Selon le coach en développement professionnel, Amsatou Sakho Ndiaye, le stress affecte la santé mentale de l’employé.
L’Institut Africain de Management (IAM) a tenu un Workshop MBA Around The Table sous le thème « Echanges stratégiques entre DRH autour des enjeux RH contemporains». Une activité qui a réunit des DRH pour une réflexion collaborative sur les enjeux RH actuels, dans une logique de valorisation du capital humain face aux mutations de l’économie de la vie. Des thèmes comme la gestion du stress, les risques psychosociaux et la qualité de vie au travail et la motivation du personnel au cœur de l’activité RH ont été débattus. Selon la formatrice en management de qualité, auditrice qualité et coach en développement professionnel, Amsatou Sakho Ndiaye, les conséquences du stress dans le monde du travail est énorme. « Aujourd’hui, celui qui vit le stress mène à la dépression, va se retrouver dans un problème de santé mentale. Ce qui va forcément aboutir sur des problèmes de santé physique comme l’hypertension et affecte l’estomac, c’est-à-dire tout ce qui est ulcère d’estomac », dit-elle. Et de poursuivre: » Ce qui peut conduire au diabète et même jusqu’au cancer. Donc, aujourd’hui, l’individu doit avoir déjà un mindset positif pour éviter de se retrouver dans le stress permanent parce que même les problèmes de nerfs, les questions d’oubli relèvent de la santé ».
A l’en croire, le fait d’être trop chargé favorise le stress. « Il faut qu’on soit dans un équilibre émotionnel, que la personne arrive à se maîtriser. C’est pourquoi aujourd’hui, avant d’entamer mon thème concernant la gestion de tout ce qui est innovation, création de valeur, j’ai demandé aux jeunes de faire une analyse interne sur eux-mêmes d’abord. Voir quelles sont leurs forces, leurs faiblesses. A partir de leurs faiblesses, voir quels sont les défis à arriver parce qu’à partir de ces défis, ils peuvent se corriger et voir même s’améliorer, car le problème, ce n’est pas sa version d’aujourd’hui, c’est sa version de demain. Il doit faire de telle sorte qu’aujourd’hui, il est à un niveau A, mais qu’il calcule en mettant en place des objectifs pour se retrouver à un niveau B demain, pour être plus fort mentalement et psychologiquement » explique-t-elle. Il préconise d’avoir des formations et des compétences qui lui permettent de se vieillisser et d’avoir vraiment un niveau excellent pour pouvoir réaliser son projet.
Elle indique qu’il est difficile d’avoir des chiffres, car c’est souvent, c’est confidentiel parce que c’est des questions de santé physique et mentale. « Au Sénégal, cette question de santé et de stress pose un problème extrêmement impératif au niveau des étudiants qui ont du mal à se concentrer. Quand je fais les analyses avec les étudiants, pas plus tard que la semaine dernière, j’ai pris à peu près 85 étudiants.
Mais la plupart des choses qui reviennent dans leur faiblesse, c’est la peur et la faiblesse d’esprit. Ils ont des problèmes de concentration et de procrastination. Et ce sont des choses qui reviennent tout le temps, ce qui fait que les jeunes ont du mal à se concentrer sur l’essentiel. Donc il faut qu’on les aide, qu’on les booste et les fasse réfléchir en leur donnant les moyens de pouvoir et de faire le choix de leur métier tout en faisant des recherches sur le net, parce que tout est aujourd’hui sur le net. Tout ce que l’individu veut savoir, si tu as la volonté, vraiment, que ce soit des formations gratuites, l’orientation, l’intelligence artificielle, on peut s’améliorer facilement », prescrit-elle.