Pour ceux-là qui, à juste raison, craignaient des blocages à l’assemblée nationale, avec l’équilibre parlementaire qui met dos à dos pouvoir et opposition, Abass Fall, responsable de Pastef à Dakar, rassure. Il a en tout cas juré que la cohabitation ne sera pas malsaine comme le pensent certains. Le responsable du Pastef affirme que l’objectif de l’opposition n’est pas de s’inscrire dans une adversité aveugle avec le pouvoir central. Mais, il s’agira plutôt de s’illustrer en parlementaires responsables au service des Sénégalais.
« Nous n’allons pas nous limiter à dénoncer sans pour autant que cela ait un impact dans le vote. Nous allons travailler à ce que les projets et propositions de lois soient bien étudiés. Il y va de la qualité du débat parlementaire, parce que nous sommes à égalité. Et ce sera de manière très responsable », annonce Abass Fall. Qui poursuit : « Si les projets et les propositions de lois qui viendront sur la table du président et à la plénière sont faits pour l’intérêt des populations, nous ne voyons pas pourquoi nous y opposer. C’est-à-dire que nous n’allons pas avoir des œillères et nous opposer parce que c’est Macky Sall qui envoie. Non! Ça dépend de ce qu’il nous enverra à l’assemblée nationale en tant que président de la République. Il ne faut pas que les gens pensent que nous sommes venus à l’assemblée pour tout bloquer.» *
Sur la proposition de loi de la députée Aminata Touré, contre le népotisme, Abass Fall a approuvé pour dire qu’ « il s’agit là d’un bon départ pour la 14e législature ». Dans la forme, Abass Fall considère que l’appartenance politique de l’initiatrice de cette proposition de loi a peu d’importance, même si Mimi Touré, qui est députée non-inscrite, est en désaccord avec l’opposition. Mamadou SALL MODE DE VIE «Les Sénégalais ont un problème avec leur alimentation » Les pays membres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) fêtent la journée internationale de l’alimentation chaque 16 octobre. Le thème mondial de cette année est « Ne laissez personne de côté. Amélioration de la production, de la nutrition, de l’environnement et des conditions de vie ». Cette journée vise la sensibilisation et la mobilisation des nations et des personnes sur les questions de la nutrition, l’alimentation et notamment sur la conservation des ressources naturelles. Elle marque également le soixante-dix-septième anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le 16 octobre 1945, des délégués de près de 40 pays se réunissaient à Québec, au Canada, pour fonder l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette journée est depuis lors célébrée dans plus de 150 pays à travers le monde pour encourager les efforts de solidarité internationale contre la faim et la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire et une bonne nutrition pour tous. À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, Action contre la Faim (une ONG internationale humanitaire française qui lutte contre la faim dans le monde) rappelle que 828 millions de personnes souffrent de la faim.
La FAO coopère avec le Gouvernement du Sénégal depuis 1977. L’appui de la FAO au Gouvernement s’est davantage focalisé sur l’élaboration des documents de référence aux politiques et programmes de développement, sur des interventions ciblées tant au niveau stratégique qu’opérationnel, et sur la capacité des populations à s’adapter aux priorités nouvelles et chocs, dont les aléas climatiques. Les Sénégalais ont un problème avec leur alimentation. Par exemple, le riz représente à lui tout seul la moitié de leur consommation de céréales (51 % en 2013/2014), le reste se partageant entre mil, maïs et sorgho (32 %) et blé d’importation (17 %).Publié dans Cahiers d’Agricultures en 2021, cet article (Ancrage territorial du modèle contractuel rizicole sénégalais : une perspective géographique et relationnelle) de recherche fait le point sur l’organisation de la filière riz au Sénégal par la contractualisation riziculteur-coopérative. Pour rappel, le Sénégal est touché de plein fouet par les restrictions de l’Inde sur l’exportation de riz depuis quelque temps. Il s’agit notamment d’une limitation d’importation de différents types de riz mais aussi les brisures de cette céréale que le Sénégal importe massivement. Sur la Campagne 2021-2022, le Sénégal a importé un million de tonnes de riz, ce qui montre l’énorme dépendance de notre pays.
Mamadou Sow (Stagiaire)