Filière Avicole
Filière Avicole

Filière Avicole: La production de viande est passée de 60 mille à 135 mille tonnes entre 2012 à 2021

La filière avicole a connu des succès entre 2012 à 2021. D’après le ministre de l’élevage et des productions animales, Aly Saleh Diop, la production de viande est passée de 60 mille à 135 mille tonnes. Il l’a fait savoir en marge du partage de l’étude d’analyse et de perspective des succès de ladite filière. 

Dans le secteur de l’élevage, le sous-secteur de l’aviculture affiche une croissance soutenue, depuis la prise des mesures de protection par l’État du Sénégal en 2005. Environ, 30 mille personnes s’activent aujourd’hui autour de cette filière très porteuse. Selon le ministre de  l’Elevage et des productions animales, Aly Saleh Diop, de 2012 à 2021, cette filière a été marquée par des résultats avec une production de viande qui est passée de 60 mille à 135 mille tonnes, soit une augmentation de l’ordre de 107%. « Une production de consommation passée à 150 millions à 1,3 milliard, soit une augmentation de 137% a été également notée », dit-il. Ce qui, de son avis, montre que cette filière a enregistré du succès.

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Une performance que les acteurs justifient avec l’amélioration des pratiques d’élevage avicole menées depuis quelques années et le dynamisme du secteur privé. Selon le directeur exécutif de l’IPAR, Cheikh Oumar Sy, au Sénégal, la filière avicole est marquée par des faiblesses structurelles dues à une dépendance excessive vis-à-vis du maïs importé, qui est la base de l’alimentation en aviculture industrielle. « En outre, des pressions récurrentes sont exercées par les partenaires gouvernementaux sénégalais pour qu’ils modifient leur politique commerciale aux frontières conformément aux accords bilatéraux et internationaux et qu’ils lèvent l’interdiction d’importer de la viande de volaille. Cependant, depuis 2005, une industrie avicole solide s’est développée au Sénégal pour approvisionner les marchés de consommation, mais aussi pour fournir des intrants et des services aux petits et moyens éleveurs de volaille ainsi qu’aux plus grandes exploitations avicoles commerciales. Cependant, ces transformations ne sont pas rigoureusement documentées car le processus est toujours en cours, d’une part, et, d’autre part, les conditions propices à l’émergence de ces entreprises ne sont pas analysées avec des comparaisons régionales », dit-il.

Pour Pr Cheikh Ly, chercheur, l’étude montre que le Sénégal  a profité d’un environnement de l’Etat qui a fait face à la maladie de grippe aviaire suivi d’une prophylaxie occasion une interdiction des importations de viande source contamination. « Cela a créé des facteurs considérables pour que le secteur privé bénéficie d’une aviculture qui a été développée et modernisée pour les attentes du pays. L’étude montre que l’environnement a été important et le savoir-faire de l’expertise sénégalaise.

L’appui du secteur privé a permis de faire progresser la filière, mais il y a des mesures de précaution à développer », renseigne-t-il. L’étude recommande un renforcement de l’interprofession, la mise en œuvre du plan de relance de l’aviculture qui a été développé par les autorités du pays avec un financement et la compétitivité de la filière afin de la rendre plus résiliente par rapport aux chocs extérieurs. En ce qui concerne, les  recommandations, il s’agit de  la mise en œuvre des orientations de l’Etat, la réaction avec les partenaires, les relations avec le secteur privé, de développer les mécanismes de financements inclusifs pour tenir en compte des différents  acteurs, mais le renforcement des capacités  à travers l’interprofession.

NGOYA NDIAYE

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