On ne parle plus que de cela depuis quelques semaines. La question du statut du chef de l’opposition est sur toutes les lèvres mais personne ne comprend pourquoi cette précipitation du gouvernement.
Quelle urgence y a-t-il de nous trouver un Big-boss de l’opposition au moment où les problèmes de l’heure, comme la pandémie et la régression économique, planent encore au-dessus de nos têtes, comme une épée de Damoclès?
Probablement un autre « ndioudj-ndiadj »‘ politique mais, même s’il ne doit pas être difficile de nous trouver un chef de l’opposition à deux milliards pièces, il suffit de déclarer le poste honorifique pour voir des candidats prendre leurs distances.
Le Sénégalais est allergique aux stations qui ne rapportent pas et quand il n’y a pas de fric, on ne perd pas son temps.
Cependant les partis politiques fourbissent leurs armes et sonnent la bagarre.
Certains d’entre eux estiment que le chef de l’opposition doit être le deuxième aux dernières élections présidentielles (Idrissa Seck), tandis que d’autres pensent que son élection doit venir de l’Assemblée nationale (Sonko et le PDS).
Qui l’emportera en fin de compte? Cheikh Bara Mbacké Dolli avance en tout cas que depuis quelque temps le chef de l’État et Idy se parlent tous les soirs, comme un vieux couple d’amoureux.
Cébé