L’un des avocats du leader de Pastef a fait face à la presse. Juan Branco a renseigné avoir apporté l’ensemble des preuves et des documents qui ont permis d’établir l’existence de soixante (60) crimes de meurtres considérés comme crimes contre l’humanité.
Comme il l’avait promis ce dernier a fait face à la presse hier à Paris. Selon lui, une plainte a été déposé auprès de la Cour pénale internationale sur la base de plus de 700 éléments (vidéos, audios, texte etc.) Il interpelle le Procureur de la Cpi qui devrait selon lui « ouvrir une enquête pour faire respecter les droits des plaignants sénégalais. »
A l’en croire, Macky est à Paris et ses conseillers et si nous étions dans un état de de droit, Macky Sall serait arrêté. Selon l’un des avocats du leader de Pastef ; le bureau du procureur de la Cpi ouvre une enquête sur la Lybie en 3 semaines. Et il a mis 11 ans pour se prononcer sur l’Afghanistan. Est-ce liée à la gravité des crimes, à d’autres considérations il note que chacun pourra apprécier mais ajoute que « le bureau du Procureur pourrait se dire que l’on parle de crime de guerre il faut ouvrir une enquête sans limite. »
Juan Branco a demandé à ce Karim A. A. Khan Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) nous indique en tant que citoyen britannique, « si cette situation africaine pour son intérêt pour lui, ou pour son bureau que lorsqu’il en est saisi par de grandes puissances ou s’il considère que les citoyens sénégalais sont égaux de ceux ukrainiens, et russe et qui ont un droit de diligence et de mobilisations de moyens équivalents ou de le protéger au-delà des risques. » Pour l’un des avocats d’Ousmane Sonko, il n’existe pas de doute sur l’existence de massacres et donc ; il lui appartient d’agir et de prendre des décisions. Croyant dur comme fer qu’il est bien possible de faire le travail à leur place mais pas de décider car seuls les peuples décident et ce sont eux qui ont été mandaté pour les diriger.
Juan Branco a renseigné avoir apporté l’ensemble des preuves et des documents qui ont permis d’établir l’existence de soixante (60) crimes de meurtres considérés comme crimes contre l’humanité, de plusieurs milliers de crimes d’emprisonnement en violation des normes de droit international, de plusieurs milliers d’atteintes à la vie et de blessures et enfin d’actes de persécution et d’autres actes inhumains. L’avocat évoque des citoyens et des fonctionnaires de l’Etat comme principales victimes d’une répression de l’Etat durant une période étudiée avec l’aide d’organisations internationales.
Aïssata Tall Sall répond à Juan Branco : c’est à la fois puérile et ridicule
Sur les ondes de RFI, le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur s’est appesantie sur la conférence de presse de l’avocat français Juan Branco qui entend entamer une démarche judiciaire pour « crimes contre l’humanité contre le président Macky Sall ».
En tant qu’avocat et ministre, Aissata Tall Sall trouve que cette demande de « ce confrère est à la fois puérile et ridicule. Elle aurait pu être puérile et s’en arrêter en ça. Mais elle est les deux à la fois. » Aissata Tall Sall explique : « Quand on va saisir la Cour pénale internationale (CPI) que nous dit le statut de la CPI ? Il n’y a que trois personnes pour saisir la CPI. Il faut que ça soit un État parti, le Conseil de sécurité des Nations unies ou le Procureur. Où va-t-il saisir la Cour pénale internationale sans passer par le Procureur ? »
MOMAR CISSE