Jeudi soir, face à ses militants, le leader de Pastef a accusé le premier groupe de presse du pays de lui avoir toujours été hostile, évoquant notamment une vieille affaire de 2019 sur un prétendu financement de sa campagne par Tullow Oil. « Je les combattrai jusqu’au bout », a-t-il lancé, sans toutefois appeler explicitement au boycott.
Reconnaissant certaines erreurs du passé, GFM rejette l’idée d’une « faute originelle » qui justifierait une hostilité permanente à son encontre. Le groupe dirigé par Youssou Ndour affirme son indépendance, son droit de questionner tous les acteurs, y compris Pastef, et rappelle qu’il ne cédera ni à la pression ni aux menaces.
« La démocratie n’est pas un alignement de têtes obéissantes », conclut l’éditorial. Alors que le Premier ministre appelle à un sursaut national, cet épisode souligne un enjeu crucial : la place de la presse dans le jeu démocratique.
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