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Barthélémy Dias
Barthélémy Dias

Mairie de Dakar: Les 4 erreurs politiques de Barthélémy Dias

Le niveau  effroyable et tragique auquel a abouti la chute de Barthélémy Dias est le résultat d’une série de fourvoiements et d’erreurs politiques.  Déchu de la mairie de Dakar et de son mandat de député, « BOY DAKAR » a manqué de perspicacité politique et commis des égarements qui l’ont perdu.


Première erreur : Ses attaques frontales contre Sonko

La première erreur de Barth’ est d’avoir tourné le dos à Pastef après avoir été élu maire de Dakar. Il a persisté dans cette stratégie après la Présidentielle. Itou lors des Législatives. Toutes les stratégies qu’il a échafaudées ont échoué Et lors des législatives, sa campagne a été principalement axée sur Ousmane Sonko, et presque rien après. Il s’est également distingué dans la violence, ce qui n’a pas joué en sa faveur.

Deuxième erreur : son manque d’éloquence !
La deuxième erreur de Barth’ face à Sonko est un pétrifiant déficit de communication. Il a une incapacité de communiquer avec verve et une inaptitude de tenir un discours galvanisant qui attise pour convaincre. Or, l’éloquence est indispensable en politique. Elle illustre sa faculté à mobiliser les masses. Le  manque d’éloquence de Barth’ est donc une carence politique. Il lui donne l’image d’un amorphe incapable de pousser ses troupes au triomphe. Il n’est ni éloquent, ni charismatique pour des victoires historiques.
Dans le conflit qui  l’oppose au leader de Pastef, qu’il ait tort ou qu’il ait raison, il n’arrive pas à convaincre, ni à s’imposer. Manquant de pertinence devant l’opinion publique, beaucoup le prennent pour un hâbleur qui fait rire. Ainsi, la communication politique du Jazz ne passe finalement pas, étant  imbibée de bourdes et d’assaillies impertinentes contre Sonko et Cie.
Troisième erreur : Politisation du dossier Ndiaga Diouf
La troisième erreur est une maladresse dans la poursuite politico-judiciaire de l’affaire Ndiaga Diouf. Sall. L’affaire Ndiaga Diouf remonte à 2011, à la veille de l’élection présidentielle. WADE avait politisé l’affaire et fit emprisonner rapidement Dias fils.Macky Sall opposant d’alors se dressa  contre WADE. Macky Sall et l’opposition avaient tous donné raison à Barth pour son droit à la légitime défense.
Survint dès 2012, l’alternance démocratique et l’élection de Macky Sall. Ainsi, l’une des premières décisions avait été de libérer Boy Dakar de prison. Le deuxième acte a été de l’investir sur la liste nationale Benno bokk Yaakar pour faire de lui député en 2012, comme Khalifa Sall à l’époque. Mais Khalifa et Barth étaient tous deux opposés à la dissolution du PS dans BBY, un vœu des Tanor et compagnie en ce temps-là. Alors Macky, de connivence avec Tanor, réactivèrent le dossier « Ndiaga Diouf » contre Barth en guise de représailles contre le téméraire jeune loup politique aux dents longues. S’en suit la destitution du député d’alors, Barthélémy Dias pour lui enlever ensuite son immunité parlementaire et le livrer à d’interminables procès – jugements – condamnations…
Son mentor de ces durs moments Khalifa Sall aussi, avait subi le même sort après qu’il refusa de cautionner la dissolution du PS dans BBY. À partir de ce moment, Macky activa la machine judiciaire pour avoir sa peau. Il fut destitué de son poste de député, puis condamné et emprisonné. Il perdit de facto ses droits civiques et politiques. Cet acte sonnait clairement comme une vengeance politique de la part de Macky contre Barth. Il est victime du régime de Macky Sall.
Quatrième erreur : Tourner le dos à Sonko

La quatrième erreur de Barth’ est de paraître ignorer que les Sénégalais ne supportent pas l’arrogance, surtout en politique. C’est une  erreur politique qu’il charrie en lui. Dans le jeu politique national, un diable devient  un ange s’il est traqué avec maladresse et absolutisme. Le lâchage contre Sonko a été très mal perçu. Et le leader de Pastef a bénéficié de plus de sympathie. Les Sénégalais oublient ce que fut et fit un homme politique s’il éprouve un injuste acharnement.  Cet homme est vite soutenu et devient populaire surtout en période pré-électorale. Barth’ a commis l’erreur d’en faire fi.
M. BA

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