Aprés avoir bénéficié d'un financement: Elle fuit Kolda et tombe à Dakar pour vol
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Ngaparou : Des Marocaines et Tunisiennes arrêtés pour prostitution et drogue

Née en 1985 au Maroc, Samira Z. a été prise en flagrant délit de proxénétisme. Suite à un renseignement anonyme, un élément de la section de Recherches de Colobane est entré en contact avec la maquerelle en se faisant passer pour un riche homme d’affaires Libanais. Au bout du fil, l’agent infiltré a fait croire à son interlocutrice qu’il devait inaugurer deux restaurants à Ngaparou.
À cet effet, il souhaiterait la présence de jeunes filles d’origine maghrébine pour des prestations sexuelles rénumérées. Samira a fixé 250.000 francs pour chaque fille de joie. Elle sera contactée à nouveau par le gendarme qui lui suggère de venir à la soirée avec de la drogue.
C’est dans ces circonstances que Samira s’est rapprochée de sa copine Hajar M. pour passer une commande de 3 grammes de cocaïne auprès du nommé Abdou Aziz N. Après réception du produit nocif, Samira s’est rendue à la fête en compagnie de ses trois compatriotes Hajar M., Myriem M., Zahra A. et de la tunisienne Douha F.
Dès leur arrivée dans la villa, ces dernières ont réclamé leur paie à Samira qui s’est exécutée en leur remettant chacune 250.000 francs. Quelques minutes plus tard, les enquêteurs ont débarqué sur les lieux pour interpeller les cinq mises en cause.
Une fois dans leur cellule de garde à vue, elles seront rejointes par Abdou Aziz N. qui a été alpagué alors qu’il livrait 5g de cocaïne aux hommes en bleu qui lui ont tendu un piège suite à la dénonciation de Samira. Au cours de son interrogatoire, celle-ci a révélé avoir acheté les 3 grammes de cocaïne à 150.000 francs.
Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar où ils ont comparu hier, les prévenus ont réfuté les infractions de proxénétisme, de non inscription au fichier sanitaire, d’offre ou cession de drogue et de complicité dudit délit.
« Nous avons reçu un cadeau de 250.000 francs en guise de remerciement »
Demeurant à Ouakam, Abdou Aziz a remis en cause les déclarations contenues dans le procès-verbal. Le trentenaire a indiqué que les gendarmes l’ont violenté pour qu’il signe le procès-verbal. Mais, il a refusé. Samira a imputé la paternité des 3g de cocaïne à l’agent infiltré.
À l’en croire, son premier entretien téléphonique avec ce dernier a eu lieu deux mois, avant la soirée. « Je n’ai jamais vu le Libanais. C’est son chauffeur qui m’a remis l’argent que j’ai versé à mes co-prévenues pour leur frais de déplacement », a-t-elle argué.
Née en 1995 en Tunis, le médecin Douha F. a raconté : « La soirée s’est déroulée dans une grande villa à Ngaparou. Samira nous a fait croire que le Libanais nous a donné les 250.000 francs en guise de cadeau. Les enquêteurs nous ont trouvées dans la piscine en train de discuter. Il n’a jamais été convenu de s’adonner à des relations sexuelles tarifées ». Se disant coiffeuse, Hajar M. a nié avoir dénoncé Abdou Aziz aux pandores.
« Abdou Aziz est un ami. À chaque fois qu’on avait besoin de voiture climatisée, on le contactait. Je ne me suis jamais livrée à la prostitution », a lancé Hajar. L’étudiante Myriem M. et la restauratrice Zahra A. ont abondé dans le même sens.
La défense attaque la procédure
Dans ses réquisitions, le maître des poursuites a sollicité deux ans ferme contre Abdou Aziz et deux mois ferme à l’encontre de Samira. D’après lui, celle-ci avait caché la drogue dans son soutien-gorge quand elle a vu les gendarmes. Pour la répression des quatre présumées péripatéticiennes, le Ministère public a requis un mois avec sursis. Me Abdy Nar Ndiaye a demandé au tribunal de déclarer irrecevable la procédure. Car, dénonce-t-il, les moyens qui ont été utilisés pour arrêter les prévenus, ont été déloyaux.
« L’incitation à la commission d’infraction est irrecevable en droit. C’est la gendarmerie qui a organisé la fête après avoir infiltré Samira », s’est indigné Me Ndiaye. « Les trois hommes qui étaient autour de la piscine avec les filles sont des gendarmes. Tout le monde est gendarme dans cette procédure. Le procédé est moche », a pesté Me Michel Ndong. Au terme des plaidoiries des sept conseils de la défense, le juge a rejeté la demande de liberté provisoire des prévenus et fixé son délibéré au 15 décembre proch

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