Ça coince pour des travailleurs de différents secteurs au Sénégal. D’abord ceux du personnel des militaires français qui risquent de perdre leur travail. A cela s’ajoutent ceux des entreprises publiques et parapubliques avec des vagues de licenciement. Ce que déplore Cheikh Diop de la Cnts/fc.
Avec le départ des troupes françaises, des pertes d’emploi dans les entreprises publiques et parapubliques, la Cnts/Fc s’en désole. Il s’agit aussi de la réduction de personnel. Pour Cheikh Diop c’est une violation des droits des travailleurs car souvent il y a absence de négociation malgré les départs souvent négociés. Il appelle à plus d’ouverture à l’endroit des centrales syndicales. Interpellé sur cette question, dans le secteur public avec les problèmes il s’agit de perte d’emplois massifs dans des sociétés publiques les ministères etc. « C’est le secteur public quand même qui respecte en quelques sorte les règles qui régissent les relations professionnelles car la plupart des sénégalais sont disposés à aller dans la fonction publique c’est l’assurance de la sécurité qui y avait., mais de nos jours se sont des violations massives dans ledit secteurs », dit-il.
Cette situation inquiète car dit-il « il existe une forte pression de la part de travailleurs, il y a des collègues qui se sont constitués pour défendre leurs intérêts. Et donc cette lutte foisonne et donc il faut les aider. Pour le Sg de la Cnts/Fc ce qui est constaté sur les départs négociés, c’est que dans des structures qui libèrent des travailleurs ne prennent pas soin de discuter avec le organisations syndicales de leur secteur ou faîtières car, selon lui, l’Etat a organisé des élections de représentativité et donc ils sont légitimes ces organisations syndicales et démocratiquement choisis par les travailleurs et donc devraient consultés et discuter et trouver s’il y a lieu les meilleures formes pour se séparer des travailleurs.
Rappelons qu’à partir du 1er juillet 2025, le départ des armées françaises mettra au chômage 162 Sénégalais membres du personnel des Eléments français au Sénégal (EFS). La demande de leur licenciement collectif a été introduite auprès de l’inspection régionale du travail par le général de brigade Yves Aunis, chef des EFS dans un courrier publié sur les réseaux sociaux.
Dans la correspondance en date du 27 janvier 2025, le commandant des EFS justifie ce licenciement collectif par la décision du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye de mettre fin (à) toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025 ». Les sources invoquées sont « ses allocutions du 28 novembre 2024 et du 31 décembre 2024 ». Pour l’officier supérieur français, « cela inclut donc la fermeture des bases militaires françaises ».
MOMAR CISSE