Le petit frère de Youssou Ndour et non moins directeur technique du groupe Futurs Médias a été arrêté ce mardi. Inculpé dans le cadre de l’affaire de vol de fréquence qui opposait le groupe Futurs Média et le patron de la 2Stv, Ndiaga Ndour devait se présenter au tribunal chaque quinze jours .Voici les raisons !
Après une première garde à vue dans l’affaire de vol de fréquences au préjudice de la 2S TV d’El Hadji Ndiaye, Ndiaga Ndour a été libéré et placé sous contrôle judiciaire. Mais depuis quelques mois, il s’est abonné aux absents et ne se présentait plus au bureau du juge pour émarger. Le groupe de presse de Youssou Ndour est éclaboussé par une histoire de « vol de fréquences » qui remonte à 2018.
Un scandale médiatique qui a atteint une échelle de risque majeure lorsque la 2S TV et Eutelsat ont « constaté le vol de leurs fréquences » par la TFM. A l’époque, le patron de la société Origines SA, El Hadji Ndiaye avait fourni toutes les preuves du préjudice qu’il a subi avant de déposer une plainte. En effet, le plaignant avait notifié des pertes d’images, dans le cadre d’une concurrence qui avait dépassé les limites de l’acceptable. C’est d’autant plus préoccupant que la 2S TV a signé un contrat en bonne et due forme, régulièrement renouvelable, avec Eutelsat pour acquérir les fréquences Afrique-Afrique.
A rappeler qu’au tout début de l’instruction du dossier, Ndiaga Ndour qui est visé comme le « voleur de fréquences », a été inculpé et arrêté avant d’être libéré et placé sous contrôle judiciaire. Et à charge pour lui de se présenter au tribunal à la fin de chaque mois pour attester de sa présence au Sénégal. Mais d’après les dernières informations, le directeur technique du groupe Futurs Médias a fait fi des consignes du juge pour ne pas pointer le nez à son bureau depuis quelques mois.
C’est pourquoi il a été arrêté ce matin et déféré au parquet de Dakar. Interrogé par Rewmi quotidien à propos de l’arrestation de Ndiaga Ndour, le PDG de la 2S TV El Hadji Ndiaye qui est partie civile dans cette histoire de « vol de fréquences », a d’emblée précisé que « c’est une autre affaire entre le mis en cause et le juge ». Il a rappelé qu’il a déjà saisi le tribunal et que le dossier reste pendant, sans plus.