Cent quatre-vingt-un millimètres (181 mm) d’eau sont tombés sur la ville de Kaolack (centre) et beaucoup d’autres localités de la région, entre la nuit de lundi et mardi matin, causant d’importantes inondations dans la capitale régionale.
Ces pluies diluviennes ont eu pour conséquence de rendre difficile la mobilité dans plusieurs quartiers de la capitale du Saloum. Dans cette partie centre du pays, aucun quartier n’est en effet épargné par les inondations. Les habitants sont ainsi obligés de patauger dans les eaux de pluie pour pouvoir vaquer à leurs occupations.
Certains parmi eux sont contraints de rester chez eux, à cause des eaux pluviales qui encerclent complètement leurs domiciles. Selon certains habitants interrogés, ”tous les caniveaux sont bouchés, empêchant une bonne évacuation des eaux de pluie”.
Mélangées aux eaux usées, elles forment des flaques d’eau partout dans la ville, surtout dans certains endroits, comme les lieux de culte, les cimetières, les gares routières et les marchés. Le même décor est en effet partout identique : des maisons, des rues et des ruelles envahies par les eaux pluviales. Une situation que complique davantage l’occupation anarchique de la voie publique par des vendeurs de toutes sortes de produits, et les véhicules, en particulier les camions gros-porteurs.
Pour les conducteurs de ces camions, chaque espace est bon à prendre pour se garer. Autant dire qu’ils ne préoccupent presque guère de la fluidité de la circulation. ‘’(…) il faut que les autorités administratives, le gouverneur et le préfet fassent plus d’efforts pour nous sortir de cette situation qui n’a que trop duré’’, lance un retraité de la Direction générale des impôts et des domaines (DGID).
Avec les 181 mm tombés durant ces dernières années, c’est la deuxième fois que la ville de Kaolack est confrontée à de fortes inondations depuis le début de l’hivernage. Début juillet, il avait plu 141 mm en quelques heures, provoquant des inondations dans de nombreux quartiers de la capitale régionale.