Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF Groupe du Sénégal) a tenu une conférence placée sous le signe de la mobilisation et de la réflexion de tous les acteurs sur les questions liées à la consolidation de la paix, la sécurité et le développement durable inclusif.
La Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF) est une organisation qui dispose d’un Secrétariat international basé à Genève (Siège), et un bureau à New York qui travaille spécifiquement sur les dossiers de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Selon la présidente de WILPF groupe Sénégal Penda Seck Diouf, WILPF est venu au Sénégal en 2019 et adhère aux interventions aux niveaux de l’international qui œuvre en plaidoyer sur les questions de paix, liberté et de droits humains. L’objectif de cet atelier est un échange et une participation de la conférence africaine qui se tient actuellement avec l’ensemble des pays africains et sur les questions de paix et de liberté.
En prélude au congrès international qui va se tenir le futur de WILPF en prenant en compte les priorités et les perspectives des pays sur les questions de paix et de sécurité et également de droits humains. A l’en croire la mise en œuvre de programmes importants relatifs aux thématiques suivantes sont le renforcement des initiatives des femmes pour la prévention des conflits, la lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères, contre les violences basées sur le genre ; la promotion de la justice climatique pour les femmes. D’ailleurs les axes d’intervention prioritaires de WILPF en est la Contribution à la construction du mouvement féminin pour la paix en application de la Résolution-1325- Femmes Paix et Sécurité du Conseil de Sécurité des Nations Unies sont la consolidation des Initiatives des femmes pour de paix et la prévention des conflits au niveau local ou national la Contribution à la Redéfinition du concept de la sécurité et renforcer la stigmatisation du militarisme et de la guerre par :L’Amplification de l’analyse de l’économie politique de la militarisation et de la destruction causée par le fait de vivre dans un état militarisé. « Le focus sur l’impact du militarisme et des systèmes patriarcaux sur les budgets.
Organiser des actions pour exiger la réaffectation des fonds des dépenses militaires au développement social et économique, y compris pour l’égalité et l’émancipation des femmes. Faire entendre les perspectives féministes sur la paix, de mener des actions de sensibilisation autour des principales situations de conflit et de post-conflit, renforcer le travail de prévention des conflits et les actions en faveur de campagnes et d’initiatives pacifiques soutenant une paix inclusive. Promouvoir la justice socio-économique », énumère notre interlocutrice. Selon lui, utiliser l’analyse de l’économie politique comme un outil pour approfondir la compréhension et les systèmes de sécurité humaine, de justice économique et de paix pour les personnes et la planète visent aussi à sensibiliser le public à la question du changement climatique et de la dégradation de l’environnement, qui constituent les menaces les plus dangereuses pour la paix et la sécurité et un enjeu majeur pour le programme Femmes, Paix et Sécurité (FPS).
Dans le cadre de ces priorités, la Section du Sénégal s’est engagée à développer des activités visant à utiliser le plaidoyer comme un outil pour la contribution à la construction du mouvement féminin sénégalais pour la paix conformément à la mise en œuvre de la résolution 1325 Femmes.
DJANGA DIA