La Société civile appelle à la libération du militaire kidnappé le 14 avril dernier dans la Zone des palmiers, alors que l’Armée menait une opération de ratissage suite à l’attaque perpétrée à Djinaky par une bande armée non identifiée.
«La personne qui est entre leurs mains, c’est leur frère, c’est leur ami, qu’il faut libérer. Nous avons été vers l’Armée du Sénégal pour demander de nous laisser aller sur le terrain pour solliciter la libération du frère qui est entre leurs mains. Le dialogue à cet effet est en cours», a soutenu Henry Ndécky en marge d’un symposium sur la paix en Casamance. Le coordonnateur de la Coordination sous-régionale des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac) poursuit : «L’incident s’est produit les 14 et 15 mai. Nous avons été sur le terrain jusqu’au 2 pour demander à ce qu’ils nous aident à le libérer. C’est une demande des populations.» Aussi, la Société civile demande à l’Etat du Sénégal de libérer, s’il y en a, des détenus du Mfdc qui seraient dans les prisons. «Egalement qu’ils puissent eux aussi faire preuve de clémence pour favoriser ce dialogue. Aujourd’hui, les différentes factions au front ont besoin de rentrer à la maison», a insisté M. Ndécky.
«Qu’il soit entre les mains des différentes factions du Mfdc, d’un front ou d’une faction, ou de groupes armés, notre demande, c’est de le libérer afin qu’il rejoigne sa famille, mais également qu’on facilite les négociations avec les autres factions et fronts pour le bonheur de la Casamance. Parce qu’aujourd’hui, nous avons tous les programmes. Le Plan Diomaye pour la Casamance, pour qu’il se concrétise, il va falloir de la stabilité», a développé Henry Ndéky.
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