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Nutrition de la mère, de l’enfant et de l’adolescent: Countdown mise sur les données de routine des districts sanitaires  


 African Population and Health Research Center en collaboration avec le Mécanisme de financement mondial (GFF) et du Countdown 2030 ont tenu un atelier d’analyse multi-pays 2025 du Countdown  à Nairobi, au Kenya. L’objectif est de doter les analystes nationaux des compétences nécessaires pour développer des estimations nationales et infranationales pour les indicateurs clés de SRMNIA et de la nutrition en utilisant les données de routine des établissements de santé et de la population.

Pour soutenir les pays à produire des statistiques sanitaires nationales et infranationales fiables mettant l’accent sur la santé et la nutrition de la mère, de l’enfant et de l’adolescent, African Population and Health Research Center (APHRC) en collaboration avec le Mécanisme de financement mondial (GFF) et du Countdown 2030 ont tenu l’atelier d’analyse multi-pays 2025 du Countdown  à Nairobi, au Kenya. Plus de 150 analystes de 34 pays d’Afrique subsaharienne ainsi que des experts au niveau mondial prennent à cette rencontre de cinq jours. Selon le directeur d’APHRC,Dr Cheikh Mbacké Faye,c’est une réunion organisée tous les ans depuis 2017 regroupant les experts, analystes des pays et académiques dans le milieu universitaire. « Nous avons eu les données d’enquête démographique de la santé (EDS) et celles mix. Maintenant, nous essayons  de voir de plus en profondeur,  les données de routine qui sont actuellement à l’heure en termes d’utilisation », dit-il. Et de poursuivre: « Depuis janvier, avec les questions de l’USAID et du gouvernement américain concernant son retrait dans les financements, les données d’enquête ne sont plus disponibles pour la plupart. Donc les données de routine restent le seul recours possible pour aller au fond ».  Il indique que dans le passé, personne ne voulait regarder ces données très compliquées obtenues à la base dans chaque hôpital et parfois dans des formats appropriés.

 «Si elles sont dans les formats, elles n’ont pas la consistance nécessaire. Ce sont des données aberrantes et qui donnent un biais aux indicateurs que nous avons. Donc, il s’agit de les aider, d’amener des innovations, des approches méthodiques qui sont nouvelles, pour que les données de routine puissent être de plus en plus utiles », soutient-il. A l’en croire,

Les acteursessaient de les aider à améliorer cette qualité et à faire des inputs en vue de les améliorer. «Passer cette étape, des estimations seront faites  pour qu’au niveau de chaque district, de chaque région et aussi au niveau national, qu’on puisse avoir des indicateurs qui puissent être très proches de la réalité pour aider à la prise de décision et à l’ajustement des programmes », renseigne-t-il. Pour cette rencontre, M. Faye informe que chaque pays est venu avec ses propres données avec des capacités sur les approches pour obtenir un rapport pays détaillé regroupant la synthèse de 42 indicateurs de santé maternelle infantile, y compris la mortalité maternelle et la planification familiale.

En ce qui concerne l’atteinte des objectifs de développement d’ici 2030, ces acteurs préconisent l’implication de toutes les parties prenantes pour partager les résultats obtenus par chaque pays. Sur les rétentions d’informations au Sénégal, le patron d’APHRCfait noter que les données obtenues  n’ont pas été systématiques et restaient  un gap. «Maintenant, nous avons eu la chance de la levée de cette rétention d’informations et certains districts ont eu le temps de mettre à jour leurs données », se réjouit-il.

 

« Il faut repenser notre modèle de financement pour avoir une souveraineté sanitaire …»

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« Nous sommes à 1.5 sur la santé maternelle et néonatale donc c’est possible d’atteindre les objectifs fixés. Nous parlons de données sanitaires pour booster la réduction de la mortalité maternelle, améliorer la santé de la vie. Surtout que l’atteinte des ODD est proche, 5 ans, c’est bientôt», laisse-t-il entendre. De son avis, la mortalité maternelle reste un problème surtout pour certaines couches de la population notamment la couche des jeunes femmes et des adolescentes qui ont parfois beaucoup de complications obstétriques et  très exposées. «Nous voulons que cette couche contribue de manière très consistante à la mortalité maternelle au Sénégal. Cela  va être détaillé par région, pour voir un peu quelles sont les régions où ces situations sont plus exacerbées. Mais aussi, pour aider  à la planification et à redresser », souligne-t-il. En ce sens, il fait noter que le Sénégal a un gap très important. « Nous nous sommes rendus compte que, malgré les efforts qui ont été faits dans le système de santé pour son renforcement, il y a quand même un problème à deux niveaux à savoir les infrastructures. Il est important que les postes de santé soient les premiers recours en cas d’urgence obstétrique et qu’ils soient équipés pour que les premiers problèmes soient réglés à ce niveau», préconise-t-il. Sur cette liste, il y ajoute le financement dont il demande de revoir  le modèle actuel au Sénégal et appuyé par les bailleurs et  financements externes. « Il est important que l’État en vue de la souveraineté sanitaire pour redresser la chose afin d’avoir une autonomie en matière de financement de santé », conclut-il.

NGOYA NDIAYE

 

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