Justice: Le juge sermonne Fatoumata Ndiaye et sa fille

En trainant sa fille en justice, Fatoumata Ndiaye « Fouta Tampi » espérait le repenti de sa fille Thiaba Niang. Devant le juge du tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar, la mère et la fille ont soldé leurs comptes.  Attraite à la barre, c’est en pleurs que la jeune fille a imploré le pardon de sa mère qui, moralement brisée, détournait le regard. Fatoumata Ndiaye versait également des larmes, en expliquant sa déception et le manque de respect qu’elle subissait de sa propre fille. Le cœur brisé, Fatoumata de promettre que « tant qu’elle a d’autres mères, je ne suis plus sa maman ». 

 
La fondatrice du mouvement «Fouta Tampi», Fatoumata Ndiaye et sa fille, Thiaba Niang, soldaient leurs comptes, hier, devant le tribunal d’instance de Dakar. En trainant son ainée en justice, elle croyait obtenir son repenti par rapport à son comportement. Mais les choses ne se sont pas passées comme elle l’aurait voulu. Après leurs révélations, les unes plus salaces que les autres, sur leur vie privée, place a été donnée au procureur pour les recadrer. Sous le manteau d’un imam, le maitre des poursuites les a toutes les deux sermonnées. «C’est désolant de constater un tel scénario devant la barre de cette juridiction. Une mère qui porte plainte contre sa fille. Elle dit qu’elle en a marre de ses agissements sur les réseaux sociaux. La fille a confirmé avoir fait 3 lives sur les réseaux sociaux.
 
Ainsi, la plaignante a imploré le tribunal de dire à sa fille de ne plus prononcer son nom, lors de ses lives.  « Je suis fatiguée, Monsieur le Président. Je suis fatiguée des injures. C’est la première fois dans l’histoire du Sénégal qu’un enfant dénigre sa mère », regrette-t-elle.  « Je n’ai jamais injurié ma mère. Je voulais juste attirer son attention. Pendant qu’elle dilapidait son argent dans des concerts, moi, sa fille, je vivais dans des conditions désastreuses. Parfois, pour manger ou pour avoir un endroit où dormir avec mon enfant, j’étais obligée de coucher avec des hommes. Je voulais qu’elle me vienne en aide. C’est la raison pour laquelle j’ai investi les plateaux de télévision et les réseaux sociaux », explique la jeune fille. Le procureur de se désoler d’un tel scénario devant la barre de cette juridiction.  
 
 Selon le représentant du ministère public, toutes les déclarations faites à la barre sont assimilables à des infractions de « violence et voie de fait ».  À l’enquête, Thiaba avait reconnu avoir déclaré que sa petite sœur est née d’une relation extraconjugale. Pour lui, la jeune fille de 20 ans est coupable de tout ce qu’on lui reproche. « Je la considère comme une victime. Rien n’empêche qu’elle fasse l’objet d’une éducation », a-t-il remarqué. 
Rappelons que Thiaba Niang, à chacune de ses sorties médiatiques, détruisait sa mère avec des révélations les unes plus salaces que les autres. Pour répondre de ses actes,  elle a comparu ce jeudi pour des faits de violences et voies de fait et d’injures sur les réseaux sociaux.

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