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Législatives en Côte d’Ivoire : pouvoir et opposition revendiquent la victoire

En Côte d’Ivoire, le pouvoir et l’opposition ont revendiqué, dimanche, la victoire aux législatives alors que seuls des résultats partiels ont été dévoilés. Le scrutin s’est déroulé dans le calme et semble avoir été marqué par une très forte abstention.

Est-ce le début d’un blocage politique en Côte d’Ivoire ? Le pouvoir et l’opposition ont revendiqué, dimanche 7 mars, leur victoire aux législatives, avant la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante (CEI), qui continue de compter les bulletins de vote.

Pour la première fois depuis dix ans, l’ensemble des principaux acteurs politiques ont participé à ces législatives, laissant espérer qu’elles permettent d’apaiser la vie politique d’un pays à l’histoire récente marquée par de fortes tensions et les violences électorales.

Niamkey Koffi, coordinateur général pour les législatives du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, principal parti d’opposition) avait lui aussi revendiqué la victoire.

Ces deux déclarations de responsables des partis au pouvoir et de l’opposition sont intervenues alors que la Commission électorale indépendante (CEI), chargée de la proclamation des résultats, n’en avait annoncé dimanche soir qu’une partie.

Le PDCI de l’ex-président Henri Konan Bédié a formé une alliance avec Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), coalition regroupant les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo dominée par son parti, le Front populaire ivoirien (FPI).

Il a listé les communes de Yopougon, Abobo, Port Bouët et Marcory à Abidjan, la capitale politique Yamoussoukro, la cité balnéaire de Grand-Bassam, ainsi qu’Agboville où se présentait le numéro deux du parti au pouvoir, Adama Bictogo.

Adama Bictogo a récusé les accusations de fraudes. « Ils sont dans leur logique, la logique des perdants », a-t-il affirmé, ajoutant : « L’opposition n’est plus audible ».

Selon Niamkey Koffi, le taux de participation « ne dépasse pas 20 % » au niveau national – contre officiellement 34 % aux précédentes législatives de 2016 – en raison des « craintes de violences » qui ont dissuadé les électeurs d’aller voter.

Les législatives de samedi se sont dans l’ensemble déroulées dans le calme, contrairement à la présidentielle d’octobre 2020, marquée par des violences avant et après le scrutin qui avaient fait 87 morts et quelque 500 blessés.

Ce scrutin avait été boycotté par les partis d’opposition et le président Alassane Ouattara, réélu avec plus de 94 % des voix pour un troisième mandat controversé.


Le vote de samedi a marqué le grand retour du FPI de Laurent Gbagbo. Son parti boycottait tous les scrutins depuis l’arrestation de Laurent Gbagbo en avril 2011 à Abidjan et son transfèrement à la Cour pénale internationale à La Haye, après des violences post-électorales ayant fait quelque 3 000 morts.

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