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Au Sénégal, rien n’est jamais à 100%. Il y a toujours des zones d’ombre quelque part. Mais heureusement, avec des parasols, eloigner les nuages. Écoutons le juge Adama Sarr, par exemple : « Lorsqu’un ancien magistrat DEMISSIONNAIRE, pompeusement appelé « juge » alors qu’il n’a jamais été juge pour avoir passé toute sa carrière au parquet, sous l’autorité d’un Procureur et de son ministre de la justice, devenu politicien, se permet de qualifier ses anciens collègues juges de « Préfets judiciaires », il y a lieu de s’en émouvoir.
Après avoir passé prés d’une trentaine d’années dans la magistrature, je n’ai jamais entendu une telle « injure publique » de la part d’un ancien magistrat qui, pourtant, est présumé mieux comprendre le fonctionnement de la justice que le simple « influenceur » ou « insulteur public ».
De tels propos tenus par quelqu’un qui a été magistrat, a forcément un impacte beaucoup plus destructeur sur le grand public que s’ils étaient tenus par quelqu’un d’autre. Ici le discrédit volontairement orchestré, peut être purement et simplement assimilé à une offense.
Lorsqu’on choisit de quitter volontairement un corps, pour protester contre je ne sais quoi, on poursuit son chemin. On ne l’insulte pas ».
Sébé
Heureusement qu’au Sénégal le ridicule ne tue plus. Cet état de faits explique que de pseudos intellectuels ou supposés intellectuels s’invitent dans un débat dont ils ne comprennent que dalle. Le juge Déme appellation que certains énergumènes lui réfutent par ignorance a bien le droit de démissionner et de se lancer en politique après avoir rendu de loyaux services à son pays. Mais puisque maintenant on est à l’époque de la pensée unique quiconque émet un discours contraire au leur est voué aux gémonies. Mais puisque c’est des esprits rotors et faibles ils ne peuvent que penser comme ils sont. « Nul ne peut sauter par dessus son ombre » disait l’autre. Médiocres ils sont, médiocres ils vont demeurer malheureusement !