Sous nos tropiques, la politique a souvent bon dos. On peut tout lui coller. Mais comme elle peine toujours à parler, c’est un excellent placement ou un bouc-émissaire.
Plusieurs fois dans sa courte carrière, Fouta Tampi a eu maille avec la justice. Et pas plus tard qu’avant hier, elle a été convoquée à la gendarmerie.
Pas pour de simples histoires de politique politicienne, comme elle le prétendait au début, mais dans le cadre d’une affaire de non-remboursement de prêt octroyé par le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP), ce truc inventé par Big Mack pour « fidéliser » ses militants, ou des copains chroniqueurs qu’on ne peut, décemment, rétribuer avec l’argent public.
Pour que rien ne vous échappe de l’histoire, huit militants de l’Alliance pour la République (APR), dont Fatoumata Ndiaye, auraient bénéficié de prêts individuels allant de 500 000 à 8 millions de francs CFA, via une mutuelle partenaire du FONGIP créée de toutes pièces.
Mais malgré les engagements pris, personne d’entre les bénéficiaires n’aurait remboursé. D’où ce petit rappel du Fongip que conteste Fouta Tampi,pour qui « cet argent appartient aux contribuables ».
En somme, comme le Sénégal » benne boppe leu kenne dou ko khar niaar, » Fatoumata Ndiaye Fouta Tampi ne voit pas pourquoi elle payerait, alors que le pays est plein de DG, de ministres, et des hauts fonctionnaires, yo khame ni……. » mooy lolou ».
Sébé
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