Le ministre de la Justice Ousmane DIAGNE a répondu au député Guy Marius SAGNA sur les protestations durant la période pré-électorale, précisant que le Procureur de la République avait été sollicité pour mener une enquête sur l’ensemble de ces faits.
Le député a interpellé le ministre de la Justice sur la lenteur des procédures judiciaires, citant l’affaire Cheikh WADE. Guy Marius SAGNA a soulevé l’affaire internationale de l’avocat Juan BRANCO : « La justice espagnole demande depuis un an des informations sur son enlèvement et sa détention à Dakar, mais rien n’a été communiqué. Monsieur le Ministre, nous attendons des éclaircissements immédiats ».
Le ministre a apporté des réponses. Les éclaircissements du ministre de la justice ont été mal reçus par l’avocat français. « J’apprends que le ministre de la justice vient de répondre à Guy Marius SAGNA, en indiquant que le gouvernement exige la transmission de la plainte, traduite en Français (sic), au préalable de toute réponse », écrit Juan Branco sur sa page Facebook.
L’avocat poursuit en affirmant que, jamais un gouvernement démocratique ne fait dépendre la transmission d’informations en commission rogatoire de l’accès au dossier pénal.
« Vouloir savoir ce que contient la plainte et la procédure, c’est admettre que l’on se range du côté des responsables de la commission des crimes », dit-il.
Pour Juan Branco, refuser de transmettre les informations demandées par une autorité judiciaire indépendante et démocratique, « c’est montrer et démontrer sa forfaiture et sa trahison. »
« Cela fait un an que les autorités sénégalaises bloquent à dessein cette procédure. J’ai honte, ce jour, de ceux que j’ai accompagnés et pour lesquels je me suis montré prêt à tout sacrifier », lance l’avocat.
« Honte à vous », conclut Juan BRANCO.
Rewmi.com L'Equilibre notre Crédo