Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-94-generic #104-Ubuntu SMP Tue Jan 9 15:25:40 UTC 2024 x86_64

DOUDOU WADE PROPOSE UNE REFORME DE TAILLE : « Il faut permettre à l’Assemblée nationale de prononcer la déchéance du Chef de l’Etat  »

Connu pour son franc parler Doudou Wade membre du Parti démocratique sénégalais (Pds)  a révélé qu’il n’existe aucun rapprochement entre le Pds et Benno. Par ailleurs il est revenu sur la situation politique actuelle du pays, leur compagnonnage avec Yewwi entre autres. Il a profité de l’occasion pour proposer qu’il y ait une réforme allant dans le sens de permettre à l’Assemblée nationale de prononcer la déchéance du Chef de l’Etat, en cas de nécessité.  Il était l’invité du Grand oral sur Rewmi Fm.

 

En votre qualité d’ancien parlementaire que pensez- vous de la proposition de résolution de vote pour la poursuite de 10 ministres de la république et émise par 26 députés de Yewwi ?

 

Votre question, la réponse se trouve dans la constitution du pays qui prévoit en son art. 100 que la Haute Cour de justice qui est une institution avec une partie judicaire et parlementaire. Cette cour est située pour juger le Président de la République qui ne peut être poursuivi par les actes  qu’il commet pendant l’exercice de ses fonctions  sauf pour haute trahison. Par contre les autres membres du gouvernement  dont les ministres peuvent être jugés par la haute cour de justice et saisis par une résolution. L’assemblée est saisie par quatre moyens. Le projet de loi, la proposition ,la résolution et la question. Ces députés ont raison de saisir ce que leur offre la constitution. Ce débat a eu lieu quand Pape Diop a  été  convoqué dans le cadre de l’enrichissement illicite. Il a répondu de même que moi par la Crei mais il faut savoir que Farba Senghor a refusé de répondre pour dire qu’il n’est justiciable que devant la Haute cour de justice.  Karim Wade a répondu à la Crei et aujourd’hui le droit international et les groupes de travail ont reconnu qu’il ne pouvait exiger que la haute cour de justice et les députés ont eu raison de choisir cette voie.

D’aucuns estiment qu’il faut les 3/5 des députés pour un aboutissement. S’agit-il d’une pétition de principe ?

 

Je pense dans l’organisation la haute cour selon les dispositions de la Constitution est mise en place un mois après l’ouverture de la législature. Les députés sont responsables et ceux qui veulent utiliser la haute cour de justice. Ils auraient du penser si l’outil est là car le Président du groupe parlementaire Mamadou Lamine Thiam a avisé lors du dépôt de la motion de censure et il a dit à Amadou Mame Diop qu’il fait hâter la mise en place de la haute cour de justice. L’assemblée a été avertie par deux fois mais les gens ont fait fie et pour aller saisir une Cour qui n’a pas été installée. Parmi ceux qui ont saisi le bureau de l’assemblée  que certains pouvaient être  juges et choisis dans cette cour et  pouvaient être membre. Dans cette organisation c’est un échec et il faut dire les choses. L’assemblé avec ces députés c’est du tâtonnement et la cour n’avait pas été installée. Si tel était  le cas la situation ne serait pas  compliquée parce que nous sommes dans une majorité  étriquée où on est 83 contre 80. Dans ce cas de figure il faut discuter avec les autres collègues. D’abord ceux de l’opposition car en principe ils peuvent raccorder leurs cordes pour trouver une solution. Quand on n’a pas les moyens de soulever un poids qui est la, il faut des outils. Ni l’opposition ni Yewwi ni wallu n’ont les moyens humains ou les suffrages à l’assemblée pour le faire. Mais c’est  possible car on peut aller les chercher car il est arrivé que les gens du pouvoir aient des personnes pour voter. La résolution Idrissa Seck et vous savez qu’il y a eu 5 voix de plus à notre endroit. Des gens de par la réflexion ont pensé que compte tenu du rapport qui a été mis à leur disposition. On pensait après lecture dire qu’il faut voter l’acte d’accusation sur cette question. Cela n’a pas été fait. Ils ont saisi le bureau de l’Assemblée nationale mais de mon point de vue je ne vois pas comment faut il faire pour aboutir à quelque chose.  Par contre c’est un fiasco.

 

 

Les sénégalais ont rêvé d’une assemblée de rupture. Mais malgré tout on note des échauffourées.  Sommes-nous sur le bon chemin ?

 

L’essentiel est de comparer le travail sur plusieurs choses. D’abord,  le nombre de lois voté, la perspicacité des lois et les actions prises pour le contrôler  l’action du gouvernement et les résultats escomptés. Mettons de la 11ème et la 10 par rapport à la 9ième. Pendant la 10 et la 11 ieme législature vous avez eu à couvrir à l’assemblée des séances de contrôle de l’action avec des questions orales. Depuis lors, entre 2012 et 2022, il devait en dix ans y avoir 256 ou 560 séances de contrôle de l’action du Gouvernement. Mais cela n’a pas eu lieu. Le seul Premier qui a osé et non pas  Jules Ndene et Mamadou Seck et il faut dire que c’est Boun Dione qui a fait cet exercice car étant important avec l’affaire Mittal et Petro Tim. Il y a eu des  contrôles mais non seulement cela n’existe pas aujourd’hui mais dans les dispositions de la Constitution en son article 85,  il y est apporté deux mots qui vont rendre cet organisation d’accord partis. Hors sur le rapport, il y a un rapport sur la Cour des comptes avec la Covid dans le contrôle du gouvernement et le contrôle sanctions, nous avons des deux rapports de celui fait par L’inspection générale d’état sous la direction de  Nafi Ngom Keita  qui nous a amené à dresser l’acte d’accusation  pour Idrissa Seck. Au moins nous avons fait. Sur l’évaluation des politiques publiques depuis 2016, il n’y aucune séance et je ne pense pas que sur les procédures parlementaire et sur les règlements administratifs cela n’a pas été défini. La 11 et la 9 sont différentes. C’est le régime qui ne veut pas d’un député qui travaille. Il y en a eu des députés avertis de ces questions.. l’exemple le plus visible ce remplacement de Sokhna Dieng à l’assemblée nationale.. Elle a eu dans la 12 ieme et 13 ieme  législature. Elle a des interventions et un passage remarquable. Elle aurait pu apporter beaucoup de choses car il y a l’expérience des choses. On dit qu’il y a un deal pour introduire  cette militante des Usa dont la mission est spécifique selon des informations et pour contrer Mame Diarra Fam et on voit les  résultats car elle avait dit je suis venu avec un Gun (pistolet).  Alors c’est parce que l’élément fondamental ce sont les bagarres, les injures etc. Mais il y a des possibilités pour s’en sortir.

Comment ?

Nous avons un président de l’Assemblée qui à  travers un parcours assez important. C’est un homme pondéré et je crois que la perception que j’aie c’est qu’il peut aussi trouver des moyens et à travers un consensus fort. Nos femmes parlementaires ont eu à faire une résolution pour soutenir Aïssatou Niang Ndiaye. Une femme remarquable et forte. Cela nous manque et Mame Diop peut rectifier les choses en donnant l’opposition ses droits.

 

On  reproche à Wallu de se rapprocher de Bby surtout avec le cas Mimi Touré ?

 

Si je vous disais que le prix c’est à un million je ne serai pas là et vous me direz que c’est impossible. C’est faux et on a aucun rapport d’approche politique avec Benno. Ni à l’extérieur dans le parti ni dans le groupe parlementaire.  Mais nous sommes dans une assemblée sont notre groupe dirigée par Lamine Thiam qui en est à sa 5ieme  législature. Il n’est ni Doudou Wade, ni Famara Senghor. Sa stature, le sens d’approche sur les questions c’est normal et nous avons fait  ce que nous devons faire sur toutes les questions. Contrairement à ce que les gens disent, nous n’avons pas nous avions signé avec Yewwi,  et juste au dernier moment où chacun est parti. C’est après qu’ils ont su qu’il fallait rattraper les choses pour aller de l’avant. Ils ne peuvent pas créer cette situation au dernier moment 48 avant la clôture des dossiers au ministère de l’intérieur, et nous avons pu engranger 85 députés. Ce qui est une bonne chose. Il faut le reconnaître. Lui-même a dit lors de la conférence de presse que nous allons quitter la coalition pour aller vers  une convergence  de législature. Ce qui veut dire  qu’on a formé les groupes  avant  l’ouverture de la législature. Comme nous avons deux groupes différents nous ne pouvions pas avoir les mêmes positions sur les questions. Cela coule de source. Nous sommes séparés et nous avons été à égalité et de savoir si l’assemblée à une loi organique à présenter il est nécessaire de trouver avec l’opposition un consensus fort. Les problèmes posés  à l’assemblée c’est d’abord quoi ? C’est  la motion de censure. Mais avant avez- vous vous les résultats des votes des lois de finance Ministère par Ministère. Pour le ministère de la Justice, c’était 80 contre 82. La justice dans ce cadre la avait une importante pour nous. Avec cette déclaration  du haut de la tribune de Nafissatou Diallo. C’est extraordinaire. Pour le ministère de l’intérieur nous avons eu 83 contre 79. Nous avons juste la photographie des effectifs et la réalité. Le reste nous ne  sommes  pas dans le buzz. Le Pds ne peut pas à chaque qu’on l’interpelle sur une question sans se préparer venir se jeter comme ça. Non ! Nous avons une responsabilité qui n’est pas celle de Bby ni celle du Ps entre autres. C’est pourquoi à chaque problème on a le droit d’en parler et d’en discuter. On pouvait trouver un consensus sur la motion de censure. Si on avait préparé pendant trois semaines en travaillant avec Yewwi, puis avec Wallu et travailler à avec les non-inscrits. Mais pas un travail de marché mais minutieux et discuter  avec les trois députés en les considérant comme des présidents de groupes. On aurait pu avoir quelques chose. Dans la résolution d’acte d’accusation d’Idrissa Seck nous avons ou engranger cinq députés de plus. Il y a des questions qu’on traite avec dextérité. Nous ne sommes pas avec Bby c’est clair et dans le cadre de l’assemblée on peut s’entendre.

En guise d’exemple,  il y a  la Haute cour de justice. A quoi ça sert d’avoir ces articles ? Pourquoi ne pas parler de déchéance du Président de la République où depuis 59 les choses ne changent pas ? Les parlementaires peuvent s’organiser sur des questions d’intérêt national. Avec ce qui se passe aux USA, quand le Président trahi son pays, il est déchu. Quand le Président prend des engagements sur des questions d’intérêt national et s’il trahit, il est déchu. Dans certains pays en France qui est notre sœur sur ces questions, tout est réglé par les deux chambres réunies. On peut discuter sur les questions de transparence sur les fonds politiques par rapport aux fonds spéciaux.

Il est temps, sur ces questions, de procéder à des réformes de la loi pour permettre, par exemple, à l’Assemblée de prononcer la déchéance du Président de la République, comme cela se fait en France. J’en appelle à cette réforme qui me semble importante, car, à l’heure actuelle, la Haute cour de Justice, dans sa configuration, ne sert pas, en réalité à poursuivre le Président de la République, mais de hauts dignitaires du régime.

 

La question de la 3ième candidature de Karim il est question d’amnistie et des pas sont en en train d’être faits pour Karim et Khalifa. Quelles sont les ambitions du Pds 2024 ?

 

Les ambitions du Pds ce sont des ambitions qui ont été déclarées depuis longtemps. Macky n’ose pas dire qu’il est candidat. Notre candidature depuis son élimination en 2019 par des changements des dispositions dans le code électoral. Mais les gens ont décidé que c’est Karim qui sera notre candidat en 2024. Le 3ième mandat le Pds ne s’y intéresse pas. Il s’intéresse à  l’application des dispositions prises par des organisations internationales auxquelles le Sénégal a adhéré. Ce que ne veut pas Karim c’est l’amnistie. Depuis 2012 on refuse et malgré tout Macky Sall le dit.

 A quand le retour de Karim ?

Il faut s’en tenir à ce qu’a dit récemment Nafi  Diallo et il sera la bientôt. Il faut se préparer donc et on sera là pour l’accueil.

 

Wade qui appelle à hâter le pas et pour remobiliser les troupes ?

Oui il est actif. Hors du pouvoir il l’a dit. C’est dans la tradition mouride qu’il puise ses forces. Donc tant qu’il lui reste une souffle il va en user et travailler.  Tout dépend de Dieu. Il y a une confusion profonde pour quelqu’un qui travaille pour ce pays. En outre le Pds sort du pouvoir et va aux élections eu obtient un groupe parlementaire. Dans ce groupe parlementaire des  gens sont sortis pour le pouvoir.  En 2017 nous revenons avec  un groupe parlementaire dans des conditions où sa composition est différente. On repart aux élections avec 10 députés.  Nous sommes la deuxième force à l’Assemblée. Par conséquent le Pds est vivant et qu’est ce que cela fait. Wade est sorti hier et pour indiquer aux militants qu’il est encore membre du Pds et on lui demande 100f pour lui la carte peut valoir un million. Il pouvait acheter une. Carte pour tout le monde mais c’est une attitude comprise et bien accueilli. Si le travail est bien fait nous allons connaître des bouchées doubles. Mais l’appel du Président est un appel sans faille. Mais il faut contenir la marée avec des gens sérieux et soucieux seulement de la construction de notre parti pour la présidentielle. Il faut être sérieux.

A propos de cette instabilité il y a une sorte de tension. On parle  de testament, de mort, de tuer ou de se faire tuer, etc. Qu’est ce que  ce que cela vous inspire cette nouvelle forme de faire de la politique?

 

Il est difficile de prendre des arguments et de les consolider par les faits. J’ai entendu Moustapha Diakhaté dire que les Sénégalais ne veulent pas de quelqu’un qui leur dise la vérité mais de quelqu’un qui leur trompe. La vie politique de notre pays a été traversée par des incidents mortels. Sois Senghor , Lamine Gueye, le Pds etc. C’est la vie  de notre nation. Mais je ne pense pas que la situation telle qu’elle se dessine toutes les autorités en ont parlé. Religieuses, coutumières etc. Tous se sont prononcés sur cette situation compliquée et difficile. Car le sentiment d’appartenance a un parti est de dire que je suis prêt à mourir. Ce n’est pas la casquette ou l’identité mais pour déterminer votre appartenance c’est de dire que je suis prêt à mourir et de choisir le lieu de son enterrement. Alors c’est la responsabilité de tous. La situation et le devenir dans la paix pour demain, avec les évènements de mars avec les 14 morts, il faut le dire et prévenir sur ce qui va se passer. En cas de pépin le seul responsable sollicite sera le président de la République qui est responsable de vos vie , de nos biens et de notre sens de vie. Il lui appartient face à cette situation et compte tenue de ce qui s’est passé tout est entre ses mains.  Au plus haut degré de la tension politique Macky se rappellera d’avoir dit ici  en France, aux USA, en Italie, en Alger  que je ne ferai que deux mandats et que c’est fini pour moi en 2024.  Des marabouts au Sénégal sont prêtes à tout. Le président a une maladie localisée et en fin de règne. C’est la maladie de fin. Dans cette maladie vous ne savez écouter que ceux qui vous disent oui. C’est du très bon. Vous avez  la majorité. Dans une lettre adressée à Macky par Wade lui disait Monsieur le Président écoutez tout le monde. Mais ne faites pas ce que certains veulent vous faire faire. Il y a 5 actes à poser pour que la paix soit préservée. Je ne sais pas si Macky les connais mais il s’agit d’une responsabilité importante. Je dis qu’il ne faut pas sous estimer  la déclaration de Alioune Tine. Si c’était une  dissertation on aurait pu apporter des arguments pour dire que c’est possible. Des gens ont parlé du Rwanda qui a payé un lourd tribu entre les Houtis et les Tutsi. Mais tous savent que mieux vaut respecter les dispositions prises par les résultats des élections et l’assemblée peut a partir de la trouver des convergences pour aboutir à une situation meilleure et une paix. Car il faut de bonnes loi et converger vers la paix souhaitée car la situation est explosive en ce moment. Il faut qu’on réfléchisse pour savoir que la situation est compliquée et de dire à Macky de se souvenir des différentes déclarations qu’il a faite pour verrouiller la Constitution et de rappeler à Ismaël Madior s’il courent sur la question qu’il aut faîte avec des personnes pour arriver à ce niveau pour dire c’était terminé et que c’était du français. J’exhorte aux militants du Pds Dee monter les secteur dans la démocratie car il faut un parti fort.

 

MOMAR  CISSE

 


 

Vérifier aussi

Prévention du VIH:  Le CNLS mise sur les réseaux sociaux 

Prévention du VIH:  Le CNLS mise sur les réseaux sociaux 

La Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) a été l’invitée …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *