Condamné à six mois de prison avec sursis et à verser 4,5 millions de francs CFA à la partie civile, vendredi dernier, l’émigré Alioune Badara Mbengue est décédé juste après son procès au tribunal de Pikine-Guédiawaye. Il a succombé à un malaise alors qu’il était en train d’être reconduit à la prison de Rebeuss où il était en détention préventive pour une histoire d’escroquerie foncière.
La disparition de l’émigré de 56 ans, qui a vécu plus de 25 ans en Italie, avait provoqué l’émoi à Fith-Mith (Guédiawaye), son quartier. De plus, les circonstances floues de son décès donnaient lieu à toutes sortes de conjectures. Mais l’autopsie réalisée à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff permet d’y voir plus clair.
«Selon le certificat signé par le professeur Cheikh Mouhamed M. Dia, chef du service d’anatomie et de cytologie pathologiques, et par Dr Mamadou Ndiaye, médecin légiste, le mort de Alioune Badara Mbengue est liée à une cardiomyopathie hypertrophique et ischémique décompensée, aggravée par un infarctus du myocarde compliqué par une insuffisance cardiaque congestive. En d’autres termes, l’émigré est mort d’une défaillance cardiaque sévère, survenue dans un contexte d’atteintes chroniques», reprend L’Observateur, qui est revenu sur cette histoire dans son édition de ce lundi.
Le journal informe que la victime a été inhumée dimanche dernier au cimetière de Pikine.
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