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Samuel Sarr: Mme Aminata Touré alias «Mimi» veut inventer «le délit de parenté»
Samuel Sarr: Mme Aminata Touré alias «Mimi» veut inventer «le délit de parenté»

Mimi TOURE veut inventer «le délit de parenté» (Samuel SARR)

Mme Aminata Touré  est le spécimen juste, pour décrire certains politiciens sénégalais dans leurs plus vils caractères. En elle seule, on dégote les pires tares des acteurs politiques sénégalais. Le reniement, la versatilité, l’ingratitude, le manque de mesure, l’intolérance, le manque de retenu, la soif de vengeance, le désintéressement à l’essentiel, l’oubli de l’intérêt général etc…

Cette dame perd la raison, dérape dans ses actes et déraille dans ses propos, à chaque fois qu’elle voit s’éloigner de son ventre, les privilèges attachés à ses fonctions.

Chasser le naturel, il revient toujours au galop ! La preuve ! Mimi propose une loi limitant l’exercice de fonctions et responsabilités dans les Institutions de la République en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le Président de la République.

En d’autres termes, Mme Aminata Touré ne veut plus voir un sénégalais, ayant des «liens familiaux » avec un Chef de l’Etat, assumer des responsabilités. Quelles que soient vos compétences, vous n’aurez plus la chance de servir votre pays dans les Institutions nationales. Voilà  l’esprit de la loi qu’entend proposer Mme Mimi Touré. Il s’agit véritablement d’un texte qui prône l’ostracisme et l’exclusion dans un pays comme le Sénégal.

La dame n’a eu l’idée de faire cette proposition de loi que lorsqu’Amadou Mame DIOP a été élu président de l’Assemblée Nationale. C’est un secret de Polichinelle de rappeler qu’elle s’attendait à devenir présidente de cette deuxième Institution du pays.

D’ailleurs, on peut affirmer que, si elle était élue, cette proposition de loi n’aurait jamais été faite. Car, durant tout le temps qu’elle était aux affaires, Mme Aminata Touré n’avait jamais eu cette funeste inspiration qui traduit l’ampleur de sa frustration d’être réduite en un député très simple.

Ministre de la Justice, premier Ministre, présidente du CESE, tête de liste de Benno Bok Yakar, Mme Aminata Touré avait-elle oublié de faire cette proposition de loi depuis 2012 ? Il a fallu qu’elle perde la présidence de l’Assemblée pour créer ce débat qui dévoile la profondeur de son malaise et son caractère egocentrique dans sa pratique politique.

Prisonnière de ses ambitions démesurées, Mme Mimi Touré tente volontairement d’oublier que  le bilan très satisfaisant du Chef de l’Etat Macky SALL qu’elle avait chanté durant toute la campagne, a été réalisé avec le soutien des sénégalais de toute origine, sans distinction de sexe, d’ethnie ou de religion et sa famille au sens large.

«Les liens familiaux » ne peuvent pas être annihilés dans l’exercice du pouvoir.  Même dans les plus grandes démocraties, les chefs d’Etat recrutent des compétences dans leur propre famille. De Senghor à nos jours, le Sénégal n’a jamais été une exception.  Par exemple, les Etats-Unis et la France ne trainent pas ces complexes.

Si le Chef de l’Etat Macky SALL a réalisé de grands bonds sur le plan économique et social, c’est parce qu’il a su compter sur le soutien des sénégalais de tout bord, de ses amis, de ses militants, de ses responsables politiques, de ses parents mais surtout de son épouse Mme Marième FAYE SALL Première Dame du Sénégal. En quoi ces derniers ont-ils gêné l’action gouvernementale durant toutes ces années où elle était aux affaires ?

La malheureuse aux Locales de 2014 à Grand Yoff devra d’abord apporter des clarifications sur le sens qu’elle donne aux «liens familiaux». Si elle vise l’actuel président de l’Assemblée Nationale Amadou Mame Diop, c’est une hérésie, car ce dernier n’a aucun lien de famille avec le président de la République Macky SALL. Evitons alors, l’amalgame dans la définition des «liens familiaux», «liens amicaux» et «liens politiques».

Mme Aminata TOURE semble avoir perdu le peu d’intelligence qui lui restait pour agir dans le bon sens. Car, vouloir priver des sénégalais la chance de servir leur pays, parce qu’ils ont des «liens familiaux » avec le président de la République, est une initiative qui viole l’équité et l’égalité des citoyens. C’est une flagrante injustice. Mme Mimi Touré veut inventer «le délit de parenté» contre les parents des futurs présidents du Sénégal. Comment peut-elle inspirer une telle aberration sur fond d’ineptie ?

Après 10 ans de gestion et de partage du pouvoir, elle sort d’un long sommeil quasi comateux,  pour proposer une loi née de sa déception d’avoir perdu le poste de président de l’Assemblée Nationale.

Où est ce qu’elle avait caché cette proposition de loi lorsqu’elle était ministre de la justice,

Premier Ministre ou présidente du CESE ?

Ce n’est pas sa première initiative législative, pour rappel, la même Mimi TOURE défendait une loi sur l’adoption universelle. Cette loi a été rejetée par les députés de Benno. Son adoption devrait permettre à n’importe qui, et même des couples homosexuels d’adopter des enfants sénégalais. Voilà Mimi !

Pendant qu’on y est, en tant qu’ancien Ministre de la Justice ne devrait-elle pas faire la reddition des comptes sur le financement du procès d’Hissein HABRE en mettant l’accent sur les fonds dégagés pour construire une prison au cap Manuel. En attendant d’autres révélations…

Seulement, il faut reconnaitre que les Sénégalais sont maintenant habitués aux caprices de cette «jeune fille » de 60 ans. Lorsque le président Macky SALL portait son choix sur elle pour occuper les fonctions de Ministre, de premier Ministre ou de présidente d’Institution, d’autres femmes plus méritantes qu’elle, avaient dignement gardé leur sérénité sans acrimonie.

De braves dames qui ont investi leurs moyens et se sont investies pour l’Apr n’ont jamais été nommées depuis 2012. Et pourtant, cela n’a pas corrodé leur engagement pour le Sénégal et leur volonté d’accompagner le président Macky SALL. Mais, cette loyauté à géométrie variable de Mme Touré dérange mêmes ses proches qui n’arrivent plus à la suivre dans ses gymnastiques.

Aujourd’hui, il suffit juste qu’elle soit ramenée aux affaires, pour qu’elle ravale cette proposition de loi et sa frustration avec.

La dame apprend tardivement que les sénégalais ont maintenant compris les jeux de certains acteurs politiques qui applaudissent lorsqu’ils sont aux commandes et critiquent une fois éjectés de leur confort.

Son  instabilité comportementale d’aujourd’hui ne fait que confirmer, ce que tout le monde soupçonne d’elle. Depuis 2012, Mimi s’est lancée  dans une course aux privilèges et aux postes. D’ailleurs, elle avait mis du temps pour quitter son joli logement de fonction, situé au centre-ville.

Elle rêvait d’être présidente de l’Assemblée Nationale avec des fonds politiques qui devraient lui permettre de mieux aborder la campagne  présidentielle de 2024. Son plan secret a été déjoué.

Il faut dire que les aboiements de cette élite politique perdue, n’ont pas empêché à notre pays d’être classé en tête du classement des pays aux taux de croissance le plus régulier au monde selon World Economics. Malgré la crise, les perspectives économiques sont très positives et d’autres performances vont s’enchainer les jours à venir… In cha Allah.

Par Samuel SARR

Ancien Ministre d’Etat


Président du Parti Libéral Social Sénégal (PLSS)

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