Dans un communiqué publié hier, mercredi 30 novembre, le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, informe l’opinion que c’est, «dans le cadre de l’enquête ouverte consécutivement à la disparition de l’adjudant-chef Didier Badji, en service à l’Inspection général d’Etat et du sergent Fulbert Sambou, à la Direction de Renseignement militaire que, le 23 novembre 2022, la marine a été informée par un pécheur demeurant au quartier Penc-mi de la Médina de la découverte d’un corps sans vie aux larges des côtes sénégalaises.»
Dans le document, le Procureur Amady Diouf indique : «le transport subséquemment effectué sur les lieux a permis aux enquêteurs de la Section de recherches, suite aux constations d’usage, de présumer qu’il s’agit du corps sans vie de l’un des disparus, en l’occurrence le sergent Fulbert Sambou, par la suite formellement identifié par les membres de sa famille».
Le Parquet du Tribunal de grande hors classe instance de Dakar, fait remarquer aussi : «le certificat de genre de mort établi, sur réquisition, par un médecin légiste, atteste que l’examen externe du corps ne distingue pas de signe traumatique ou de traces de violences et que son état de décomposition avancé ne permet pas d’établir les causes exactes du décès, encore moins l’autopsie souhaités par les enquêteurs».
En conséquence, «en application de l’article 66 du Code de procédure pénale, les circonstances sus évoqués ou justifiées par la saisine du juge d’instruction en charge du 3ème Cabinet de l’ouverture d’une information judiciaire pour rechercher les causes exactes du décès», lit-on dans le document. Le Parquet annonce, par ailleurs, que «la Section de recherches a été instruite de poursuivre les investigations et les recherches concernant l’adjudant-chef Didier Badji»