A Saly Portudal, plus précisément à la résidence «Les Diamantines», sur la route menant au village de Nguerigne, derrière le complexe hôtelier La Tanière, a fait l’ibjet d’un cambriolage dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 août 2025, aux alentours de deux heures du matin.
Des individus, encagoulés, armés de machettes, de fusils de chasse, de couteaux et de marteaux, ont fait irruption chez Mme Lydia Assani. Profitant de l’absence de la maîtresse des lieux, Lydia Assani, une architecte béninoise installée depuis une décennie à Saly Portudal avec ses enfants, mais actuellement hors du pays pour raisons professionnelles, les assaillants ont d’abord neutralisé les cinq (5) vigiles affectés à la sécurité de la résidence, rapporte L’OBS.
Ligotés avec une rare sauvagerie, ces derniers n’ont pu opposer la moindre résistance. Les malfaiteurs se sont ensuite dirigés vers la villa de Madame Assani. Ils ont d’abord pris pour cible la chambre de la femme de ménage, où dormait paisiblement l’une des filles de la propriétaire, une enfant de sept ans. Réveillées en sursaut, encore engourdies par le sommeil, les deux occupantes sont brutalement tirées du lit.
Armés jusqu’aux dents et ivres de violence, les agresseurs s’acharnent sans retenue, frappant et terrorisant la domestique comme la fillette. Cette dernière, menacée à bout portant, est contrainte de révéler l’emplacement du coffre-fort familial. Sous la pression et les coups, la gamine finit par céder et guide ses bourreaux à travers la maison.
C’est à ce moment que M. B. Assani, fille aînée de Lydia Assani, réveillée par les cris étouffés de sa petite sœur, quitte précipitamment la chambre de sa mère pour comprendre ce qui se passe. Elle tombe nez à nez avec les malfrats. D’un ton sec et autoritaire, ces derniers l’intiment de ne pas bouger, se présentant comme des policiers engagés dans une prétendue opération de perquisition. Une mise en scène aussi grossière que brutale, destinée à mieux paralyser les victimes et brouiller les repères en plein chaos nocturne.
10 millions et des bijoux en diamant et en or emportés ; la fille adoptive de la propriétaire violée à tour de rôle jusqu’à évanouissement
Après avoir mis la main sur le coffre-fort de la propriétaire, contenant une somme estimée à plus de dix (10) millions de francs Cfa, un butin initial qui semble avoir décuplé leur avidité, les malfaiteurs, désormais répartis en deux groupes, se sont livrés à une fouille méthodique, chaotique, presque hystérique, du domicile. Meubles renversés, tiroirs arrachés, placards éventrés, effets personnels éparpillés au sol : rien n’a été épargné dans cette traque effrénée aux objets de valeur, menée avec une brutalité mécanique et une détermination glaçante.
L’un des groupes s’est infiltré dans la chambre à coucher de Mme Lydia Assani. Là, les assaillants mettent sans difficulté la main sur des bijoux en diamant, en or, ainsi que diverses pierres précieuses soigneusement conservées par l’architecte béninoise. Pendant ce temps, l’autre équipe, composée de cinq hommes lourdement armés, s’attaque à la porte de la chambre de J. A. Ndiaye, la fille adoptive de la propriétaire, âgée de 28 ans. Ce qui se déroule ensuite dépasse l’entendement. Sous la menace des armes, la jeune femme est victime d’un viol collectif.
À tour de rôle, les cinq malfaiteurs se relaient sur elle dans une sauvagerie indicible. Ils ne s’arrêtent pas là. Dans un déchaînement de cruauté, ils la traînent ensuite jusqu’à la cave où étaient enfermés les chiens de garde, eux aussi neutralisés dès les premiers instants de l’assaut. Là, une nouvelle agression sexuelle est perpétrée, loin des regards et de toute aide possible. Abandonnée, brisée et en état de choc, J. A. Ndiaye finit par s’évanouir dans l’arrière-cour de la villa.
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