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Salon universitaire de l’orientation : Le choix des apprenants guidé vers leurs potentialités     


Le ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présidé la première édition du Salon universitaire de l’orientation, de l’apprentissage et de la formation « UNIVERSALON ». Selon Dr Abdourahmane Diouf, un choix de filière de formation doit prendre en compte les capacités et potentialités de l’élève, son projet de carrière, mais aussi l’offre qui est mise à sa disposition.

Pour une parfaite adéquation entre l’offre, la demande et les potentialités des apprenants, la première édition du Salon universitaire de l’orientation, de l’apprentissage et de la formation s’est ouverte ce vendredi. Selon le ministre de la formation professionnelle et technique, Amadou Moustapha Ndieck Sarre, ce salon répond à une nécessité fondamentale du système éducatif. « Il s’agit d’accompagner les jeunes dans leurs choix d’orientation, avec lucidité, ambition et responsabilité, en leur offrant une vision claire et complète des parcours de formation accessibles dans notre pays et adaptées aux réalités de notre économie et aux aspirations de notre société », dit-il.
Et de poursuivre: » L’orientation ne doit plus être perçue comme une voie de secours ou un chemin incertain. Elle est le socle même d’un parcours de réussite, à condition qu’elle soit bien guidée, bien comprise, et bien valorisée ». De son avis, le ministère y contribue activement, notamment à travers la diversification et la modernisation des séries techniques du baccalauréat portées aujourd’hui, que sont T1 (Fabrication mécanique), T2 (Electrotechnique et électronique) F6 (chimie), S3: Sciences et techniques, S4: Sciences et Technologie de l’Agriculture et de l’Environnement, S5: Sciences et Technologie du Produit Agroalimentaire. « Depuis 2017, le Gouvernement du Sénégal s’est engagé dans une réforme en profondeur de certains de ses Baccalauréats notamment les séries T1, T2 et G, qui a donné naissance à deux nouvelles séries qui sont déjà implémentées. Il s’agit de  STEG (Sciences et Technologie de l’Économie et de la Gestion), et STIDD (Sciences et Technologies de l’Industrie pour le Développement Durable) », laisse-t-il entendre. « Ces séries, trop souvent méconnues, sont pourtant des pépinières de talents, à la croisée des besoins du marché du travail, de l’innovation et du développement durable. Elles offrent aux apprenants des perspectives concrètes d’insertion professionnelle ou de poursuite d’études supérieures, dans des filières stratégiques pour l’économie nationale », soutient-il.
Pour le ministre de l’enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, ce salon revêt un caractère nécessaire et fondamental qui impose de l’inscrire dans la pérennité. »Tous les acteurs de l’éducation au Sénégal sont conscients qu’aujourd’hui, nous couvrons un manque, une demande à la fois sociale, politique et académique. C’est en effet le point de la première rencontre entre les produits de l’éducation nationale ainsi que de la formation professionnelle avec l’enseignement supérieur dans sa globalité », dit-il. Et de renchérir : »Pour les élèves, c’est la découverte d’un nouveau monde qui sera, très bientôt, leur espace d’évolution et d’épanouissement intellectuel, culturel, scientifique et social. Cet espace, qu’est le monde de l’enseignement supérieur va leur apporter des réponses à des questions essentielles, voire existentielles qu’ils se posent ». A l’en croire,  l’université, espace de maturation de l’homme et des savoirs, productrice du capital humain porte nécessairement en son sein des solutions épistémologiques, aux que faire ontologiques qui préoccupent actuellement les élèves. « Aujourd’hui, c’est la rencontre de jeunes et de leur avenir. Il s’agit là, de questions qui peuvent sembler être banales, à la limite prosaïques, mais qui interpellent le devenir de la nation. En effet, l’avenir des élèves façonne le Sénégal de demain, car c’est eux le Sénégal de demain », estime-t-il. Il indique qu’un choix n’a de sens que s’il est suffisamment éclairé. « S’il repose sur des considérations objectives et rationnelles. Un choix de filière de formation doit prendre en compte les capacités et potentialités de l’élève, son projet de carrière, mais aussi l’offre qui est mise à sa disposition. Pendant longtemps, nos élèves n’avaient pas cette possibilité et le plus souvent, ils s’inscrivaient dans des formations ne répondant ni à leurs capacités, ni à leurs volontés. Les choix étaient hasardeux ou, au mieux dictés par des tiers. L’UniverSalon, dans une perspective pédagogique ambitionne de corriger cet impair », martéle-t-il.
NGOYA NDIAYE

 

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