Un fils dépressif d’un délégué de quartier se tue par pendaison dans sa chambre

Ce fut l’effroi au quartier Médina Fass Mbao, où la journée de prière du vendredi dernier a viré au drame par le fait du suicide par pendaison du fils de délégué de quartier Alassane Moussa Dia.

Il dorlote son neveu de 3 ans, se retire dans sa chambre et se pend 

Selon Les Echos, c’est durant les heures creuses de la journée que les faits sont survenus dans la localité. Il est 13h lorsque les fidèles musulmans s’activent pour sacrifier à la prière du vendredi. Soudain, Moussa D, né en 1981, fils dépressif du délégué de quartier, débarque chez lui et trouve les membres de sa famille dans la cour de la maison. Il prend son neveu de 3 ans dans ses bras et commence à le dorloter. Il remet l’enfant à sa mère, discute un moment avec ses parents et se retire dans sa chambre. Il se retrouve seul dans la pièce et se pend à l’aide d’une corde de couleur bleue.

Pendant que la famille discute dans la cour de la maison, une frangine de Moussa D, soupçonnant quelque chose dans la  chambre de celui-ci, entrouvre la porte et tombe sur son corps ballant et pendu à une corde reliée à un objet dans la chambre. Elle sursaute de stupeur et hurle à se rompre les cordes vocales. Elle referme aussitôt la porte, écarquille les yeux et continue de crier.
Alertés, les membres de la famille accourent, constatent l’horreur et appellent au secours. Des voisins arrivent, se ruent sur le jeune homme et lui retirent en catastrophe la corde au cou. Ils allongent ce dernier à même le sol et s’affairent autour de lui. Ils lui appliquent les premières notions d’assistance et tentent vaille que vaille de le réanimer. Pensant que le jeune homme était encore en vie. Hélas, celui-ci était déjà mort.

Alertés, des éléments du poste de police de Sicap Mbao se rendent dans la maison mortuaire et procèdent aux constatations d’usage des faits. Ils trouvent le suicidé allongé sur un canapé. Ce dernier était torse nu et portait un pantalon de couleur noire. Il présentait des traces de blessures au cou qui proviennent de la raideur de la corde au moment où le concerné se débattait de toutes ses forces dans un instinct de survie pour se défaire du noeud de la corde.

En attendant de déterminer les causes du décès par un rapport d’autopsie, l’affaire suscite des supputations et autres commentaires dans le quartier et ses environs. Une enquête a été ouverte par la police locale.